Par rapport à l’entreprise, les jeunes nourrissent des attentes souvent bien différentes de celles de collègues un peu plus âgés. Y répondre, que l’on soit manager ou responsable RH d’une organisation, constitue désormais un enjeu essentiel. Dans un marché où les compétences sont de plus en plus disputées, les structures qui parviendront à attirer les meilleurs talents et à les fidéliser seront celles qui pourront le mieux répondre aux aspirations nouvelles des jeunes travailleurs.
Dans cette optique, les organisations investissent davantage dans leur marque employeur. Il faut séduire, convaincre, fidéliser.
Comprendre les Millennials pour mieux s’adapter
Les Millennials, si l’on en croît ceux qui ont pris le temps de les étudier, seraient plus curieux mais aussi plus impatients. Pour eux, la frontière entre vie professionnelle et vie privée s’estompe. Ils cherchent à s’épanouir globalement, tant au travail qu’à la maison. Ils souhaitent davantage d’autonomie dans leurs fonctions, de réelles perspectives de développement, pouvoir exercer des responsabilités beaucoup plus rapidement. Dans ce contexte, ils souhaitent aussi bénéficier d’une grande flexibilité dans l’organisation de leur temps de travail.
Du côté de l’entreprise, afficher de belles valeurs, en phase avec les attentes des candidats, ne suffit pas. Si l’organisation veut convaincre, il est essentiel que ses valeurs soient vécues, que les promesses avancées au moment du recrutement puissent être tenues. Plus qu’un salaire, les Millennials veulent pouvoir effectivement évoluer dans un cadre professionnel en phase avec leurs aspirations, sans quoi ils auront vite fait de tourner les talons pour voir si l’environnement n’est pas meilleur ailleurs.
Une transformation culturelle et organisationnelle
L’entreprise doit donc s’adapter en conséquence. Un travail de transformation, qui touche tant la culture de l’entreprise que son organisation, doit être mené. Dans cette optique, les gestionnaires des ressources humaines sont appelés à jouer un rôle clé. Ils doivent pouvoir faire évoluer l’organisation du travail, pour permettre plus de flexibilité à chacun, accompagner l’équipe de management, lui permettre d’évoluer. Un des enjeux est de permettre davantage à ses collaborateurs de travailler d’où ils veulent, quand ils le veulent. Ce n’est notamment plus sur leur présence au bureau que les collaborateurs doivent être évalués, mais bien sur les missions effectivement accomplies, sur le travail réalisé.
Déployer des outils RH pour offrir plus de flexibilité
Du côté de la fonction RH, il est aussi important de déployer les outils digitaux qui permettront de flexibiliser davantage la structure. Des solutions accessibles depuis le cloud, comme les modules de la suite Gesper de Microtis, doivent par exemple permettre à des utilisateurs comme aux managers de disposer des informations utiles à l’accomplissement de leurs missions, peu importe le lieu où ils se trouvent, quel que soit le moment.
Une base de données centralisée, à laquelle on peut se connecter depuis un , offre la possibilité à chacun d’accéder au répertoire de l’entreprise, au planning de l’équipe, mais aussi à un ensemble de documents lui assurant une plus grande autonomie.
De tels outils doivent faciliter la mise en œuvre du télétravail en permettant de maintenir le lien entre l’ensemble des membres de l’équipe et le management, en garantissant ainsi la cohésion des équipes. À travers eux, chaque collaborateur peut plus facilement effectuer certaines démarches, comme une demande de congé par exemple, en ayant pu prendre connaissance du planning. Le traitement de ces requêtes s’effectue plus rapidement, grâce à la mise en place de flux de données automatisés.
Mieux accompagner chaque collaborateur
Les Millennials attendent de leur manager qu’il agisse davantage comme un mentor, pouvant répondre à ses questions, lui donner accès aux ressources utiles, lui ouvrir de nouvelles perspectives. Les libèrent le collaborateur tout en donnant la possibilité au management de mieux suivre l’équipe dans son ensemble. En ayant la possibilité de compléter les à distance, chaque employé gagne en flexibilité et en autonomie. L’idée, derrière, n’est pas de contrôler davantage, mais bien de garantir un fonctionnement et un suivi optimal des projets, et in fine leur facturation, tout en responsabilisant le salarié.
Grâce à ces outils, le manager dispose aussi de nouveaux indicateurs, lui permettant de mieux suivre les projets mais aussi l’évolution de chaque collaborateur, pour l’aider à mieux évoluer, faire en sorte qu’il puisse donner le meilleur tout en veillant à son épanouissement.