Même s’il ne s’agit que d’une modeste 7e place dans le classement des politiciens jugés les plus sympathiques et compétents, le vice-Premier ministre, Étienne Schneider, a de quoi se réjouir: en préservant son score par rapport au mois de mai, il est désormais ex æquo avec Claude Wiseler, son principal rival pour les législatives du 14 octobre 2018.

En effet, le chef de fraction du CSV et candidat chef de file des chrétiens-sociaux, en perdant cinq points, fait figure de grand perdant du sondage de TNS Ilres pour le compte de RTL et du Luxemburger Wort, publié ce mercredi soir.

Le vif échange par voie de presse en début de semaine entre les deux hommes n’aura cependant eu aucun effet sur le résultat du sondage, étant donné que les 1.020 électeurs ont été interrogés au mois de novembre.

Sur le podium, rien de neuf

En outre, s’il prend le sondage à cœur, Claude Wiseler pourrait grincer des dents, parce qu’il est désormais devancé par sa collègue, l’eurodéputée Viviane Reding. En occupant la cinquième place, elle, qui n’a pas encore indiqué si elle allait faire la course dans la même circonscription que Claude Wiseler (centre) ou dans le Sud, met le candidat chef de file du CSV mal à l’aise.

Côté LSAP, on est habitué à ce qu’Étienne Schneider soit devancé de loin par son collègue, l’ancien vice-Premier ministre Jean Asselborn. Ce dernier, même s’il perd un point, surfe loin devant sur la vague de la popularité.

Si rien ne change sur le podium, Jean Asselborn est néanmoins légèrement rattrapé par son camarade, le président du Parlement, Mars Di Bartolomeo, qui gagne trois points, mais reste sept points derrière. Le Premier ministre, Xavier Bettel (DP), lui, perd un petit point et reste tranquillement à sa troisième place.