Selon un nouveau sondage TNS Ilres pour RTL et le Luxemburger Wort publié ce lundi soir, une presque majorité de 49% des électeurs ferait confiance au gouvernement actuel, tandis que 48% feraient confiance à l’opposition. Cela dit, c’est le CSV qui, avec 56%, demeure le parti qui jouit de la plus grande confiance auprès des électeurs. Suivent en deuxième et troisième place, ex æquo, le LSAP et Déi Gréng avec 48%, et en quatrième place, le DP avec 44%.

Comparé aux résultats de juin 2015, cela représente une amélioration pour ces quatre partis. Tant pour la majorité, donc, que pour l’opposition. Comparé à décembre 2013, soit au lendemain des élections anticipées dans la suite de l’affaire SREL, les résultats sont en revanche toujours moins bons.

À en croire le sondage, l’ADR serait, par ailleurs, le parti qui aurait perdu le plus de confiance auprès des électeurs, tandis que Déi Lénk perdrait aussi quelques points.

Champagne?

Outre une légère amélioration du sentiment envers le gouvernement, les 1.020 Luxembourgeois âgés de 18 ans ou plus sondés par l’institut privé de sondages, auraient également exprimé un optimisme plus marqué qu’au cours des dernières années. Tant les avis sur la situation de l’économie que ceux sur celle du propre ménage seraient plus positifs qu’au cours des quatre dernières années.

Que vaut à la coalition libérale-socialiste-écologiste ce meilleur sentiment des électeurs? La situation économique positive, les mesures favorables au pouvoir d’achat, une nouvelle approche «communication», ou simplement le facteur temps?

Un sondage reste un sondage, mais les DP, LSAP et Déi Gréng, malmenés dans les sondages d’opinion depuis le référendum du 7 juin 2015, ou depuis les mesures d’économie du «Zukunftspak» de 2015, ou même déjà depuis avoir damné le CSV sur le banc d’opposition, pourront toutefois souffler un peu et espérer, ne serait-ce qu’un peu, de pouvoir continuer leur gouvernement au-delà de 2018.