Un an après, Nice-Matin tire un bilan instructif de son expérimentation de chatbot

Itérer pour mieux pivoter: c’est la leçon que tire Nice-Matin de son expérience de chatbot. Nommé Tibot, ce chatbot – le premier dans le secteur de la PQR – avait pour mission de devenir un nouveau canal de diffusion des contenus, en établissant un contact plus intime avec les internautes au travers de conversations sur leur messagerie Facebook.

Un an plus tard, c’est l’heure de dresser le bilan: Tibot s’est heurté à plusieurs difficultés, la première étant l’orthographe et la grammaire peu rigoureuses des internautes, empêchant le robot de toujours comprendre les messages qui lui étaient adressés. Enfin, l’outil s’est révélé inadapté, puisque, contrairement aux prévisions, les internautes contactent le média pour envoyer des informations plus que pour en demander.

Nice-Matin tire de cette expérience une connaissance plus précise de sa communauté, et va retravailler son chatbot pour mieux répondre à ses besoins, en le chargeant de renvoyer les internautes vers les personnes concernées et aptes à leur répondre. La leçon à tirer de ce retour d’expérience: suivre la mode, c’est bien, mais l’adapter à vos besoins réels, c’est mieux.

Le gouvernement français lance sa messagerie cryptée

D’ici cet été, les membres du gouvernement français, ainsi que ceux de la haute administration, auront leur propre messagerie cryptée. Développée à partir d’un code open source par la Dinsic, la messagerie est actuellement en phase de test par une vingtaine de hauts responsables et hauts fonctionnaires.
Face aux risques de faille, et à l’aulne du scandale Cambridge Analytica dans lequel Facebook s’est embourbé, la cybersécurité s’impose comme un enjeu-clé. L’État français prend donc ses distances avec les applications de messagerie américaine (WhatsApp, propriété de Facebook) et russe (Telegram). À terme, tous les utilisateurs français pourront y avoir recours, avec l’assurance que leurs données personnelles soient conservées en France.

Nike: la data et le 3D printing comme outils de performance

Si l’on connaissait l’attrait de Nike pour les nouvelles technologies et leurs potentielles applications au monde sportif, l’entreprise va un cran plus loin avec la «Zoom Vaporfly Elite Flyprint»: la toute première paire de chaussures conçue en alliant data et 3D printing. Élaboré à partir de données récoltées lors de performances d’athlètes, le revêtement de la chaussure est composé de matériaux permettant à la chaussure d’être plus résistante et plus légère.

Cette dernière sera pour la première fois utilisée par Eliud Kipchoge, un athlète kényen, lors du marathon de Londres, ce dimanche 22 avril.

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