Outre son intérêt artistique, l’exposition a permis à la police de découvrir l’ampleur de ce marché noir. (Photo: Licence C.C.)

Outre son intérêt artistique, l’exposition a permis à la police de découvrir l’ampleur de ce marché noir. (Photo: Licence C.C.)

Vers l’explosion d’une bulle start-up RH?

Symptôme du dynamisme français en matière d’innovation numérique RH, Parlons RH pointe le risque de bulle et d’effondrement. Avec plus de 600 start-up RH dénombrées en France et un bond de 175% du nombre d’opérations selon Akoya Consulting, la fonction RH s’impose comme l’un des terrains de jeux préférés des start-up. La HR tech se répartit en quatre segments: le recrutement, la formation, la QVT et le bien-être, et le talent management. 

Quand on sait que seule 1 start-up sur 10 survit à long terme, l’explosion de la bulle peut avoir lieu à tout moment, alerte l’article, qui conseille aux DRH de savoir raison garder. La priorité doit être à l’investissement dans une innovation RH qui place l’humain au centre et non la technologie, pour parvenir à une transformation culturelle.

L’union fait la force dans la domotique

Il y a un an, Leroy Merlin créait la solution Enki, qui permet grâce à une application de gérer différents objets connectés dans la maison. La semaine dernière, trois grands acteurs positionnés sur la domotique, Leroy Merlin, Auchan et Boulanger, ont annoncé un partenariat autour d’Enki pour rendre leurs produits compatibles. Jusqu’à maintenant, 137 produits de 20 marques étaient supportés par la plateforme; l’objectif est de porter le chiffre à plus de 200 produits de 35 marques d’ici fin 2018. Plus il y a d’objets connectés compatibles, plus la plateforme Enki sera attractive pour les particuliers qui pourront ainsi faire fonctionner, selon des scénarios prédéfinis, ampoules, matériel électroménager, prises électriques, volets, etc. L’interopérabilité est la clé des écosystèmes IoT. 

Une exposition révèle un marché noir des données en Chine

Un jeune artiste chinois, Deng Yufeng, a créé une exposition intitulée «Secrets» mettant en scène 346.000 données personnelles sous la forme de portraits d’utilisateurs comportant nom, prénom, adresse, téléphone, informations bancaires, etc. Imprimées de manière à ne pouvoir être lues que dans le contexte de l’exposition (qui se déroule en lumière noire), ces données proviennent du marché noir et n’ont coûté qu’un centime de yuan (pour l’ensemble des données de chaque utilisateur). L’exposition, qui a été fermée et condamnée au bout de deux jours, a ainsi permis à la police de découvrir l’ampleur de ce marché noir. L’artiste Deng Yufeng est d’ailleurs bien connu des services policiers, puisqu’il a mené avec leur collaboration en 2016 une «Opération de sauvetage» pour démanteler des réseaux de vente d’enfants et de faux-monnayeurs.

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