Après trois jours de blocage, les démocrates ont accepté de signer un compromis autour du budget fédéral. Un geste interprété comme «une grande victoire» par le président Donald Trump. (Photo: Licence C.C.)

Après trois jours de blocage, les démocrates ont accepté de signer un compromis autour du budget fédéral. Un geste interprété comme «une grande victoire» par le président Donald Trump. (Photo: Licence C.C.)

«Je suis content que les démocrates aient décidé de se montrer raisonnables», s’est félicité lundi Donald Trump dans un court communiqué publié lundi soir, à la suite de l’accord signé par les élus démocrates alors que ces derniers avaient refusé, vendredi, de voter en faveur du budget fédéral temporaire. Un premier «shutdown» qui visait, pour les démocrates, à trouver une solution sur le sort de centaines de milliers de clandestins arrivés jeunes aux États-Unis avec leurs parents et connus sous le nom de «Dreamers». 

Sauf que le texte signé lundi soir ne prévoit pas de contreparties fermes en matière d’immigration de la part des républicains. Adopté par le Congrès à 80 voix contre 18 au Sénat puis par 266 contre 150 à la Chambre des représentants, le compromis met donc fin au premier «shutdown» de l’ère Trump. Ce dernier aura donc duré trois jours et empêché des milliers de salariés de se rendre à leur travail. Pour rappel, le dernier blocage budgétaire aux États-Unis remonte à 2013, sous Barak Obama, et avait duré 16 jours.

Présence de Trump à Davos confirmée

Outre la paralysie des agences fédérales, le blocage budgétaire a menacé d’autres activités économiques. C’est notamment le cas dans le domaine spatial. Le lancement du GovSat-1, le premier satellite militaire luxembourgeois, qui doit décoller le 30 janvier prochain depuis le site de Cap Canaveral. L’hypothèse d’un report avait été sérieusement évoquée par Karim Michel Sabbagh, CEO de SES, qui annonçait lundi que si «pour le moment le lancement est opérationnel selon les informations transmises à la fois par nos équipes sur place et SpaceX […] nous aurons la réponse définitive mercredi». Finalement, cette dernière est arrivée plus rapidement que prévu. 

Autre conséquence de cet accord, l’assurance que le président américain se rendra bel et bien à Davos pour s’adresser aux quelque 3.000 participants de la 48e édition du Forum économique mondial, dont le thème n’est autre que «créer un avenir commun dans un monde fracturé».