Le président américain Donald Trump signe sa première réforme d’envergure et satisfait le milieu économique qui l’a soutenu durant la campagne. (Photo : DR)

Le président américain Donald Trump signe sa première réforme d’envergure et satisfait le milieu économique qui l’a soutenu durant la campagne. (Photo : DR)

Plus d’un an après son élection, Donald Trump est en passe de concrétiser sa première grande réforme, après le fiasco du démantèlement de l’Obamacare ou de la construction du mur avec le Mexique.

La Chambre des représentants puis le Sénat ont adopté cette nuit son projet de refonte de la fiscalité et de baisse des impôts. Un ultime vote technique aura lieu dans la journée de mercredi au Sénat, et la Chambre des représentants devra revoter dans l’après-midi après un couac concernant trois articles légèrement différents dans les textes votés par les deux chambres. Mais la réforme l’avait emporté mardi soir avec plus de 20 voix d’avance.

Une réforme approuvée par 51 sénateurs contre 48. De fait, elle a été adoptée grâce aux seules voix des républicains dans les deux chambres.

La réforme fiscale entérine la baisse du taux d’imposition des sociétés de 35% à 21% — et non 15% comme voulu par le président américain. Les baisses d’impôts annoncées – plus de 140 milliards d’euros par an – courront jusque fin 2025.

Les effets de cette réforme sur l’économie sont encore difficiles à évaluer. Selon Goldman Sachs, la réforme pourrait faire gagner 0,3 point de croissance aux États-Unis l’an prochain.