Derrière le retour sur la scène communale de Sylvie Andrich-Duval se cache la volonté du CSV de bénéficier de ses principales «locomotives électorales» pour le scrutin du 8 octobre 2017. (Photo: Olivier Minaire/archives)

Derrière le retour sur la scène communale de Sylvie Andrich-Duval se cache la volonté du CSV de bénéficier de ses principales «locomotives électorales» pour le scrutin du 8 octobre 2017. (Photo: Olivier Minaire/archives)

En septembre 2014, après 16 ans passés au sein du conseil communal de Dudelange, Sylvie Andrich-Duval (CSV) annonçait son retrait de la vie politique communale afin de «se consacrer pleinement à la vie parlementaire». Deux ans et demi plus tard, celle qui a occupé les fonctions de chef de fraction CSV dans la quatrième ville du pays pendant 13 ans et de conseillère municipale pendant 16 ans a décidé de se lancer de nouveau dans la course lors des prochaines élections communales.

«Ma situation personnelle a changé depuis 2014 et, surtout, le président du parti (Marc Spautz, ndlr) et le chef de fraction (Claude Wiseler, ndlr) m’ont convaincue que ma présence sur la liste du CSV à Dudelange était importante afin de soutenir le parti», indique la députée, contactée mercredi par Paperjam.lu. «Mais je ne suis pas tête de liste, cette position revenant à Michèle Kayser-Wengler», précise-t-elle, tout en soulignant qu’au cours des dernières élections communales, elle a «toujours été la personnalité CSV la mieux élue» à Dudelange.

Le retour de Sylvie Andrich-Duval sur la liste des candidats des prochaines élections communales s’intègre dans la stratégie voulue par la direction du parti chrétien social. Pour assurer un maximum de voix au CSV, Marc Spautz avait fortement incité l’ensemble des députés à se présenter au scrutin du 8 octobre prochain. Un appel décliné par plusieurs figures du parti telles que Paul-Henri Meyers ou Martine Hansen ou qui n’a pas encore fait l’objet de réponse, comme pour Octavie Modert. Les trois eurodéputés CSVViviane Reding, Frank Engel et Georges Bach - ont tous annoncé pour leur part qu’ils ne se présenteraient pas non plus.

Reste désormais à savoir si la présence de la plupart des ténors chrétiens-sociaux sur les listes des communales, non comme têtes de liste dans l’extrême majorité des cas, permettra au parti de conquérir de nouveaux sièges au sein des différents conseils communaux. Une condition sine qua non pour tenter non seulement de diriger de nouvelles communes, mais aussi d’envoyer un message aux partis de l’actuelle coalition gouvernementale dans le cadre des élections législatives de 2018.