Yves Wengler: «Je pense que le CSV va améliorer son score aux prochaines élections communales.» (Photo: copyright Peekaboo)

Yves Wengler: «Je pense que le CSV va améliorer son score aux prochaines élections communales.» (Photo: copyright Peekaboo)

Monsieur Wengler, quel a été votre premier acte militant?

«En octobre 1993, j’ai participé pour la première fois en tant que candidat aux élections communales à l’issue desquelles j’ai été élu en cinquième position de la liste du CSV.

Trois ans plus tard, en novembre 1996, j’ai succédé à Pierre Kauthen au conseil communal d’Echternach, à travers lequel je me suis engagé durant 20 ans pour ma ville natale, dont je suis devenu le bourgmestre l’an dernier.

Depuis juillet 2001, je suis également président du syndicat communal de gestion informatique (Sigi), un autre engagement que je fais avec beaucoup de dévouement.

Comment envisagez-vous l’avenir politique de votre parti au regard des prochaines échéances électorales?

«Le CSV jouera toujours un rôle important dans la vie politique du pays, qu’il soit dans l’opposition ou dans la majorité.

Les résultats des élections communales de l’année prochaine seront déterminants pour les législatives de 2018. Je pense que le CSV va améliorer son score lors de ces communales et je suis convaincu qu’il fera partie du prochain gouvernement en 2018, même si les décisions des électeurs demeurent un suspense jusqu’au dernier moment.

Qu’avez-vous retenu de l’actualité de ces derniers jours? Quel événement vous a plus particulièrement marqué? Et pourquoi?

«Trois choses qui sont fortement liées entre elles: la guerre en Syrie, les horribles attentats de Paris et Bruxelles et, finalement, une Europe incapable de gérer correctement les conséquences qui en découlent.

En fait, ce sont surtout les gouvernements des États membres de l’Union européenne qui me déçoivent énormément, en oubliant le principe de solidarité entre eux pour avancer des idées égoïstes et nationalistes. Ceci ne permet que de faire gagner du terrain aux partis d’extrême droite, une évolution que j’estime très dangereuse!

J’espère sincèrement que ces pays européens reviendront vers ces valeurs qui, jusqu'à présent, nous ont donné 60 ans de paix.»