Le Luxembourg compte parmi les États membres les moins vertueux en matière d’égalité des genres dans les organes décisionnels des entreprises. (Photo: Christophe Olinger / archives)

Le Luxembourg compte parmi les États membres les moins vertueux en matière d’égalité des genres dans les organes décisionnels des entreprises. (Photo: Christophe Olinger / archives)

Ces données laissent apparaître que sur les 7,3 millions de personnes qui occupaient, en 2014, une position managériale dans une entreprise de 10 salariés ou plus, 4,7 millions étaient des hommes (65% de l’ensemble des managers) et 2,6 millions des femmes (35%).

Ce déséquilibre constaté, Eurostat note encore que les femmes qui occupent des fonctions managériales dans l’Union européenne gagnent en moyenne 23,4% de moins que les hommes.

Du côté des États membres, c’est en Lettonie qu’ont été recensées le plus de femmes occupant des postes de direction (53%), devant la Bulgarie et la Pologne (44% chacune), l’Irlande (43%) et l’Estonie (42%).

À l’autre bout du classement figurent l’Allemagne, l’Italie et Chypre avec chacune seulement 22% de cadres féminins, devant la Belgique et l’Autriche (23% chacune) et le Luxembourg (24%), qui compte donc parmi les États membres les moins vertueux en matière d’égalité des genres dans les organes décisionnels des entreprises.

Du côté des écarts de salaires entre ces managers masculins et féminins, le Grand-Duché se rattrape en revanche un peu en faisant sensiblement mieux que la moyenne européenne, avec un écart de «seulement» 22,1%.

Sur ce point, les meilleurs élèves européens sont les Roumains (5,0%), les Slovènes (12,4%) et les Belges (13,6%), et les moins bons les Tchèques (29,7%), les Italiens (33,5%) et surtout les Hongrois (33,7%).