Dans ce numéro, le Land revient notamment sur la potentielle réforme de la promotion de la presse écrite. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Dans ce numéro, le Land revient notamment sur la potentielle réforme de la promotion de la presse écrite. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Le ministre de l’Économie, Étienne Schneider (LSAP), plaide pour une industrie forte. Dans un entretien avec le Lëtzebuerger Land, il se dit persuadé qu’aucun gouvernement, quelle qu’en soit la composition, ne prendra des mesures pour activement freiner la croissance. Il se dit «absolument pas d’accord» avec les propos du ministre de l’Infrastructure François Bausch (Déi Gréng), qui critique la création d’emplois occupés par des frontaliers. 

Une du Land

Une chose simple, difficile à faire

Le mois dernier, le Premier ministre Xavier Bettel (DP) a annoncé une réforme de la promotion de la presse écrite avant la fin de la législature. Cette loi, créée en 1976 pour protéger le pluralisme de la presse et éviter une situation de monopole, a ses mérites. Mais en favorisant les plus gros éditeurs et en gonflant artificiellement la pagination, elle a aussi des côtés pervers qui deviennent menaçants dans le contexte actuel de la crise de la presse. Pourtant, pour atteindre le but initial et tenir compte de nouveaux vecteurs comme l’Internet, quelques ajustements mineurs à la loi suffiraient.

Qu’en pensez-vous, Monsieur Juncker?

Début janvier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a reçu une lettre signée par l’Association des médecins, le Syndicat des pharmaciens et la Confédération des prestataires d’aide et de soins. Les trois organisations y expriment leurs doutes sur le «dossier de soins partagé». Elles estiment que celui-ci ne serait pas compatible avec le nouveau règlement de l’UE en matière de la protection des données. Reproche assez grave, puisque la protection des données avait toujours été une pierre angulaire du dossier électronique dont l’élaboration avait déjà été entérinée en 2010 avec la «réforme de santé». Or, des années se sont écoulées depuis lors. Et au lieu de définir les règles du jeu pour le dossier de soins partagé, le gouvernement a préféré entamer une «phase pilote» qui dure depuis plus de deux ans maintenant. En attendant, chez les acteurs impliqués, les responsables ont changé et, avec eux, les approches par rapport au traitement des données. Ce qui pourrait clarifier la question, ce serait un grand débat public. Pourvu que le gouvernement souhaite encore toucher au dossier avant les élections.