C’est l’un des arguments qui sont utilisés dans le cadre de l’attraction de nouvelles entités en provenance du Royaume-Uni. Le triple A dont bénéficie le Luxembourg est en effet avancé par les autorités comme un gage de confiance sur lequel les acteurs basés outre-Manche peuvent s’appuyer pour relocaliser leurs opérations au Grand-Duché dans le cadre du Brexit.

Vendredi, tard dans la soirée, on apprenait que l’une des trois principales agences de notation, Moody’s, réaffirmait la note «AAA» décernée – à l’instar de S&P et Fitch – au pays, avec une perspective stable. Récemment, l’agence DBRS avait également attribué sa meilleure note au Luxembourg.

Moody’s justifie son choix notamment par la situation budgétaire du pays, ainsi que la croissance supérieure à celle enregistrée dans la zone euro et qui devrait, selon l’agence, s’établir autour de 4% pour les deux prochaines années.

Moody’s note que le gouvernement s’arme de la «flexibilité nécessaire pour protéger les finances publiques en cas de modification de réglementation fiscale entraînant une baisse des recettes». Elle continue d’apprécier la stabilité politique comme un élément-clé pour le développement des affaires.

«Cette confirmation du ‘AAA’ est une bonne nouvelle pour le Luxembourg, qui renforce encore son attractivité économique et contribue ainsi à la création de nouveaux emplois», s’est félicité le ministre des Finances Pierre Gramegna, qui voit dans cette analyse «le résultat de choix politiques bien fondés. Nos finances publiques sont solides et nous permettent d’envisager l’avenir avec confiance.»