Après le Brexit, la Place attire.  (Photo: Licence CC)

Après le Brexit, la Place attire.  (Photo: Licence CC)

L’attrait pour le Luxembourg de la part d’institutions financières britanniques ou présentes au Royaume-Uni semble se confirmer dans l’expectative de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Les acteurs du secteur financier envisagent en effet actuellement où ils pourront poser un pied au sein de l’Europe à 27 pour continuer, via cette tête de pont, à pouvoir disposer du passeport européen nécessaire à la distribution de leurs produits et la vente de leurs services.

Après l’évocation de l’intérêt de Blackstone et Carlyle via Bloomberg il y a quelques jours, c’est désormais de l’assureur anglais Lloyd’s dont il est question via City A.M.

En plein développement international – un bureau indien va être ouvert –, l’assureur a établi une «short list» de pays potentiels, incluant les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne, l’Irlande et donc le Luxembourg. Selon City A.M., le Grand-Duché aurait les faveurs des dirigeants de Lloyd’s.

L’évocation de ces noms reflète, en partie, la stratégie d’ouverture affichée par les autorités luxembourgeoises qui se montrent à l’écoute des acteurs britanniques depuis plusieurs semaines en les recevant en coulisse.

«Londres restera le plus important centre financier mondial. Nous avons besoin de construire des ponts avec cette ville. Luxembourg est une partie de la solution», avait indiqué Pierre Gramegna lors de l’allocution prononcée en marge de l’Insurance Day 2016.

Le Grand-Duché continue donc de jouer la carte de la complémentarité pour accueillir des structures et, pourquoi pas, quelques dizaines d’emplois à la clé.

La discussion autour de l’outsourcing des données intragroupes n’est d’ailleurs pas étrangère à cette tentative d’attraction.