L’agence de presse chinoise Xinhua News vient de se doter d’une intelligence artificielle appelée Media Brain. (Photo: Licence C.C.)

L’agence de presse chinoise Xinhua News vient de se doter d’une intelligence artificielle appelée Media Brain. (Photo: Licence C.C.)

Engagez-vous qu’ils disaient…

Le cabinet de conseil Gallup vient de révéler les résultats de son étude sur l’engagement des salariés au travail en Europe de l’Ouest.

Combinant divers facteurs tels que les aspirations personnelles, l’accompagnement, l’ambiance au travail ou les besoins professionnels fondamentaux, l’étude distingue trois catégories de salariés: les engagés (contents de leur environnement de travail), les non-engagés (détachés de leur travail) et les désengagés (irrités par leur environnement de travail).

Sans surprise, la France fait partie des pays d’Europe où le taux de désengagement est le plus élevé (25%), juste derrière l’Italie (30%). Un tel taux peut s’expliquer par des cultures managériales trop rigides, le manque de reconnaissance ou encore l’intensification du rythme de travail.

De manière générale, les Européens restent bien loin du taux d’engagement américain (10% contre 33%), ce qui peut en partie s’expliquer par une culture du travail différente entre les pays anglo-saxons et le reste du monde.

L’IA, nouveau bras armé de la propagande?

Alors que l’IA s’implante petit à petit dans le monde des médias, la plus grande agence de presse chinoise Xinhua News vient de se doter d’une intelligence artificielle appelée Media Brain. Déjà capable d’éditer un papier, de le diffuser et d’analyser les retours des lecteurs, la dernière mise à jour, nommée Magic, permet à l’algorithme de créer des vidéos en moins des dix secondes. Cai Mingzhao, président de Xinhua News et membre du bureau d’information au conseil d’État, explique que «l’IA va permettre de produire une information qui soit à la fois individualisée et personnalisée».

Cependant, un problème d’éthique se pose. Souvent considérée comme «la plus grande agence de propagande du monde», Xinhua News reçoit directement ses informations du gouvernement chinois. Dopée à l’IA, l’agence de presse pourrait par exemple diffuser des informations tronquées en fonction de la localisation de ses lecteurs, et ce dans le but de limiter les mouvements contestataires.

«Social media»: qui s’y frotte s’y pique

Connu pour son compte Instagram bien fourni, Whole Foods a surpris ses fans la semaine dernière. La filiale d’Amazon a en effet supprimé les photographies de son compte (les remplaçant par des images blanches), suivi seulement une poignée de célébrités (Beyoncé, Cardi B, Sting…) et remplacé sa biographie par un emoji d’abeille. Si les fans ont cru un instant à un hack du compte, la réalité est tout autre. Il s’agit en réalité d’une campagne «social media» ingénieuse nommée «Give Bees a Chance» ayant pour but de promouvoir l’importance des abeilles dans notre écosystème. Pour compléter la campagne, le géant alimentaire a créé une section dédiée sur son site internet. Avec cette campagne, Whole Foods confirme la tendance des marques à s’engager sur les problématiques sociétales, comme nous avons pu l’apercevoir lors de l’édition 2018 des Cannes Lions.

S’abonner à la veille digitale #HUBRADAR proposée par le HUB Institute.