Mardi soir, Marc Giorgetti a reçu, ému, le titre de décideur économique le plus influent au Luxembourg. (Photo: Maison Moderne)

Mardi soir, Marc Giorgetti a reçu, ému, le titre de décideur économique le plus influent au Luxembourg. (Photo: Maison Moderne)

Brillant vainqueur du Paperjam Top 100 2016, Marc Giorgetti était visiblement ému lors de la remise de son prix. «Je ne m’y attendais pas du tout», nous a-t-il confirmé à l’issue de la soirée. «Je ne suis pas une personne influente au Luxembourg», poursuit-il. «J’ai juste une autorité motivante pour faire avancer les choses dans ma société. C’est un rôle qui me va très bien.»

Présent depuis trois décennies au sein du groupe, il a aussi rappelé lors de la cérémonie que son grand-père avait déjà travaillé à la construction du château Arbed. Quant à lui, son éducation aux métiers de la construction s’est bâtie dès son plus jeune âge: «Lorsque j’étais à la maternelle, mon père me faisait d’abord passer tous les jours par le chantier du Grand Théâtre de la Ville», explique-t-il, avec une voix chargée d’émotion. Heureux hasard, c’est dans ce même lieu que lui a été remis son prix mardi soir.

J’ai un métier qui me permet de faire des choses différentes tous les jours.

Marc Giorgetti, cogérant du groupe Giorgetti

Le temps a passé et l’entreprise Giorgetti a multiplié les traces de son activité sur le sol de la capitale et du pays. Quant à Marc Giorgetti, il affirme toujours prendre autant de plaisir à exercer un métier «qui permet de faire des choses extrêmement différentes chaque jour. C’est ça qui me passionne dans mon métier.»

Sa victoire, il l’attribue à la famille. «À la grande famille plutôt.» Il rappelle ainsi qu’il représente déjà la quatrième génération de Giorgetti à la tête de la société et confirme que ses enfants sont très motivés à prendre le relais.

«Mais si je dis la grande famille, c’est aussi parce qu’au sein du personnel nous voyons des parents qui motivent leurs enfants à venir travailler chez nous, comme eux ou déjà leurs parents l’ont fait. C’est vraiment un grand plaisir de voir ça. Ça renforce notre philosophie d’entreprise et ça fidélise énormément le personnel.»

Ce que le titre va changer pour lui? «Je pourrais peut-être répondre à cette question dans six mois», lance-t-il, encore fort ému. «Pour l’instant, je considère surtout ce titre comme un grand honneur. Mais, je le répète, je ne suis pas une personne influente.»