Près de 1.000 personnes avaient fait le déplacement mardi soir au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. (Photo: DR)

Près de 1.000 personnes avaient fait le déplacement mardi soir au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg. (Photo: DR)

À la découverte des résultats, et particulièrement du Top 10, du classement des décideurs économiques les plus influents au Luxembourg, il y a tout d’abord eu des réactions franchement positives.

François Brouxel, associé, Wildgen: «Ça me paraît bien équilibré, bien diversifié. Après, c’est toujours difficile de comparer l’influence d’un avocat à celle d'un financier ou d'un constructeur, mais je crois que c’est bien.» 

Xavier Buck, président du cluster ICT, chairman EuroDNS: «Je trouve la sélection du jury excellente, un bon mix qui relève plusieurs challenges: bien couvrir tous les secteurs de l’industrie d’une part, et trouver ceux qui ont vraiment apporté quelque chose sur les deux dernières années.»

Mario Willems, partner, Coach Dynamix: «De nouveaux secteurs autres que la finance ont été mis en valeur ce soir et c’est positif. Cela montre que le Luxembourg se développe et que beaucoup de choses restent à faire.»

Benoit Puissant, CEO, 2BView: «Les profils des lauréats sont intéressants et reflètent bien la vie économique du Luxembourg. La nomination de Marc Giorgetti montre que l’immobilier est une valeur sûre pour ce pays. Pour moi, cela n’a rien d’étonnant.»

Willem Van Cauter, associé, expert-comptable Centre général d’expertises comptables (CGE): «C’est normal que les services aient été très présents dans le Top 10, le Luxembourg étant une communauté de services, mais c’est quand même audacieux de mettre une société non de services comme premier. J’ai bien apprécié. Ce lauréat veut dire que le Luxembourg est aussi quelque chose d’autre que les banques, les avocats et tous les consultants, c’est aussi l’économie réelle. Pour cela j’ai trouvé le numéro un bien choisi.»

Les femmes dans le classement: signaux encourageants

Max Weber, directeur des Sources Rosport: «Ce qui manque peut-être, c’est encore l’une ou l’autre dame pour avoir un tout petit peu plus d’équité au niveau du classement.»

Marie-Adélaïde Gervis, senior communication officer, Arendt & Medernach: «Les discours des lauréats ont été très inspirés et très inspirants. Je dirais que le maître mot de cette cérémonie a été 'générosité'. En tant que femme, j’ai aussi été heureuse de voir que nous sommes de plus en plus représentées.»

Le discours le plus marquant

François Brouxel (Wildgen): «J’ai bien aimé John Parkhouse. Il est au-dessus du lot – quand on dirige 2.800 personnes, forcément il faut avoir une vision sinon il faut changer de métier… Il a été remarquable.»

Max Weber (Sources Rosport): «Le discours de Marc Giorgetti était quand même très sentimental, très émotionnel. J’ai trouvé ça formidable de faire référence à toute sa famille, à son grand-père. Je pense que c’est un des discours marquants du monde des soirées Paperjam de ces dernières années.»

Xavier Buck (cluster ICT, EuroDNS): «Évidemment le dernier discours a marqué tout le monde. Et puis il y a aussi Michèle Detaille qui a fait un beau speech, un bel exemple de ce qu’elle a vécu, avec un petit appel pour l’Europe.»

Thibault Beuken, chief happiness officer, Huxley: «L’organisation de l’événement a été au millimètre. C’est une initiative très constructive, car elle permet aux dirigeants d’entreprises de différents secteurs de se rencontrer et d’échanger. Le choix des lauréats est source d’inspiration pour tous les managers.»