Les nouvelles lubies de Donald Trump ont poussé son principal conseiller économique, Gary Cohn, à quitter son poste. Un de plus! (Photo: Licence C.C)

Les nouvelles lubies de Donald Trump ont poussé son principal conseiller économique, Gary Cohn, à quitter son poste. Un de plus! (Photo: Licence C.C)

La Commission européenne détaillera ce mercredi sa stratégie de riposte face aux menaces de Donald Trump de taxer lourdement les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis. L’Europe ne prévoit pas de mesures concrètes actuellement, mais veut se montrer prête au cas où l’exécutif américain concrétiserait sa menace.

Ce mardi, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a rencontré Lakshmi Mittal, le PDG du géant de l’acier ArcelorMittal. Le groupe basé à Luxembourg est en première ligne des victimes possibles des mesures de Trump.

Les Européens exportent environ 5 milliards d’euros d’acier et 1 milliard d’euros d’aluminium chaque année vers les États-Unis. Les mesures américaines pourraient donc créer un préjudice à hauteur de 2,8 milliards d’euros, selon les calculs de la Commission.

Le retour de l’acier chinois?

En plus de compliquer l’accès au marché américain pour les sidérurgistes européens, les taxes programmées par Washington pourraient aussi détourner vers l’Europe la production étrangère qui ne trouverait plus de débouchés aux States.

Parlant d’une réaction «ferme et proportionnelle», Jean-Claude Juncker cite des mesures contre des produits tels que les Harley-Davidson, les jeans Levi’s ou le bourbon américain.

La volonté de Donald Trump de taxer ces produits a fini par pousser à la démission son principal conseiller économique, Gary Cohn, ex-numéro deux de Goldman Sachs, qui s’opposait à ces mesures.