Le rapport «Fintech for Financial Inclusion» propose une feuille de route visant à tirer profit au maximum des nouvelles technologies pour soutenir l’accès à des services financiers dans les pays en développement. (Photo: Shutterstock)

Le rapport «Fintech for Financial Inclusion» propose une feuille de route visant à tirer profit au maximum des nouvelles technologies pour soutenir l’accès à des services financiers dans les pays en développement. (Photo: Shutterstock)

Les nouvelles technologies n’ouvrent pas seulement de nouveaux marchés dans le secteur de la finance, elles produisent aussi des impacts non négligeables dans les pays en développement.

C’est pour mieux comprendre ce phénomène qu’un rapport sur la question a été commandé par l’Alliance for Financial Inclusion (AFI), une organisation peu connue, mais qui regroupe plus de 100 banques centrales, organes de réglementation, institutions gouvernementales de 93 économies émergentes et en développement.

1,7 milliard de personnes non bancarisées

«‘Fintech for Financial Inclusion’», c’est le nom de cette étude, a été menée par trois universitaires renommés. L’un d’entre eux est le professeur Dirk Zetzsche, de l’Université du Luxembourg.

«Selon la Banque mondiale, environ un tiers de la population mondiale adulte – soit 1,7 milliard de personnes – n’a pas accès à un compte bancaire», explique-t-il dans un communiqué. «Nous constatons des progrès considérables dans des pays comme la Chine et l’Inde. Ce rapport peut aider à réaliser une stratégie pour développer l’utilisation des technologies financières en tant que moteur de l’inclusion financière dans les pays à faible revenu.»

En faire un plaidoyer au niveau mondial

Le document propose une feuille de route visant à tirer profit au maximum des nouvelles technologies pour soutenir l’accès à des services financiers dans les pays en développement.

Il a été présenté mardi, dans le cadre de la troisième édition de la conférence «Inclusive and Sustainable Finance Research» de l’Université du Luxembourg.

«L’AFI préconise la pratique. Le rapport avisera diverses activités, notamment le renforcement des capacités, le plaidoyer au niveau mondial et la mise en œuvre dans les pays», a expliqué Alfred Hannig, directeur exécutif de l’organisation. «La fintech pour l’inclusion financière a un pouvoir de transformation. Il est de notre devoir de soutenir son développement.»

Les deux autres auteurs du rapport sont les professeurs Douglas W. Arner, de l’Université de Hong Kong, et Ross P. Buckley de l’UNSW de Sydney.