Le Mudam n’a jamais reçu la demande de The Leir Charitable Foundations de retirer la «Chapelle» de Wim Delvoye. (Photo: Christian Aschman)

Le Mudam n’a jamais reçu la demande de The Leir Charitable Foundations de retirer la «Chapelle» de Wim Delvoye. (Photo: Christian Aschman)

The Leir Charitable Foundations s’est expliquée sur ce point par le biais d’un communiqué de presse afin «de faire connaître publiquement (sa) position». Après un rappel sur les différentes institutions culturelles qu’ils soutiennent, dont le Musée national d’histoire et d’art, le Festival d’Echternach, la Philharmonie ou les Solistes européens, les auteurs du communiqué précisent que: «Nous n’avons à aucun moment demandé que l’œuvre de Wim Delvoye soit retirée de son emplacement actuel, tout comme nous n’avons jamais exigé que les activités que notre don actuel financerait soient exercées dans le local abritant cette œuvre.»

Ceci met donc fin à la supposition annoncée par le Woxx que cette décision de démonter la «Chapelle» de Wim Delvoye pour y installer l’atelier pédagogique aurait été prise «l’été dernier lors d’un voyage à New York de la présidente du conseil d’administration, de la Grande-Duchesse héritière, du copain du Premier ministre Laurent Loschetter et d’une représentante du ministère de la Culture dans le but de rencontrer un mécène important». En l’occurrence, The Leir Charitable Foundations, dont le siège se trouve à New York. Cette décision serait donc bien le fait de Suzanne Cotter, en sa qualité de directrice du Mudam, décision qu’elle a le droit de prendre, même si celle-ci est discutable et reste assez obscure quant à sa justification.