Les grands groupes sont présents au CES pour trouver une nouvelle pépite.  (Photo: Shutterstock)

Les grands groupes sont présents au CES pour trouver une nouvelle pépite.  (Photo: Shutterstock)

Les grands groupes partent à la chasse aux start-up au CES!

Dimanche, au CES de Las Vegas, Marc Pritchard, directeur du marketing chez Procter & Gamble, présentait les dernières innovations de la société sur les soins intelligents à domicile. Une lame de rasoir Gillette qui chauffe en une seconde, une brosse à dents intelligente qui se connecte au smartphone, ou encore des produits comme le système Opté Precision Skincare, un système pour les soins de la peau, utilisant la caméra, des algorithmes et des technologies d’impression.

P&G Ventures, filiale capital-risque de la multinationale, a ainsi soutenu plusieurs start-up dans l’espoir de trouver les pépites de demain. P&G n’est que l’une des nombreuses entreprises qui utilisent le CES pour identifier des start-up capables d’injecter de l’innovation dans leur gamme de produits. Spécialiste des robinets et des luminaires, Moen présentait ses produits avec la technologie Flo, une start-up financée à hauteur de 28 millions de dollars par la société mère de Moen. Son cofondateur et PDG, Gabriel Halimi, explique: «Les grandes entreprises se rendent compte qu’elles doivent commencer à parier sur ces petites entreprises de technologie.»

Assassinat au CES…

Un certain nombre de robots se dirigeaient vers leur stand vers 19h. Quand l’un d’entre eux est sorti de la file et s’est engagé sur la chaussée du parking, il a été frappé par une Tesla Model S fonctionnant en mode autonome. Le crash a fait basculer le robot sur le côté, détruisant son corps, sa tête, ses bras et sa plate-forme de mouvement. Le directeur du développement de Promobot a déclaré: «Bien sûr que nous sommes vexés. Nous avons amené ce robot de Philadelphie pour participer au CES. Maintenant, il ne peut ni participer à l’événement ni être réparé. Nous allons mener une enquête interne et découvrir pourquoi le robot est allé sur la chaussée.»

Le passager présent dans la voiture à ce moment-là testait le mode de conduite autonome, dans une zone qui semblait suffisamment vide et silencieuse pour que la voiture ne présente aucun danger pour quiconque. «Il n’y avait personne, pas d’hommes, pas de voitures. J’ai mis cette Tesla en mode conduite autonome et elle a commencé à bouger. Et wow! Un robot sur la piste! (...) Je suis vraiment désolé, le robot avait l’air mignon. Et mes sincères excuses aux ingénieurs.» La police du Nevada enquête toujours sur l’accident.

Quand les Youtubeuses disent stop aux colis

Samedi dernier, la Youtubeuse numéro 1 en France, EnjoyPhoenix, a publié une vidéo sur sa chaîne, qui est restée en tête des tendances tout le week-end. Dans cette vidéo de 35 minutes, elle explique pourquoi elle ne va plus recevoir de produits de la part des marques: «Là, ça devenait trop, beaucoup trop.» Elle explique recevoir chez elle (son adresse circulant d’agence en agence dans le non-respect de sa vie privée) entre 5 et 10 colis par jour, souvent suremballés avec des emballages qui ne se recyclent pas toujours, et surtout sans aucun ciblage préalable (elle reçoit souvent les 40 teintes d’un produit). Quand elle ne peut pas donner ou faire gagner les produits qu’elle a en trop, elle est obligée de les jeter. Un gaspillage économique et écologique impressionnant.

Même constat pour Horia (également dans le top 10 des Youtubeuses les plus influentes en France), qui ajoute recevoir des mails tous les jours, des copier-coller lui expliquant qu’elle serait une «candidate idéale». Elle explique que «les marques ne savent pas y faire du tout». Selon elle, les marques ne respectent pas les influenceurs ni leur communauté en fonctionnant ainsi. Ce mouvement, par l’influence des Youtubeuses qui l’initient, pourrait marquer une évolution dans la relation marques-influenceurs.

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