Xavier Bettel: «Le Brexit était le choix du Royaume-Uni, pas le nôtre.» Une déclaration qui a fait le tour de la presse britannique. (Photo: Capture d'écran / 4 News)

Xavier Bettel: «Le Brexit était le choix du Royaume-Uni, pas le nôtre.» Une déclaration qui a fait le tour de la presse britannique. (Photo: Capture d'écran / 4 News)

À chaque avancée dans le dossier, son lot d’incertitudes. Après l’accord conclu entre l’UE et le Royaume-Uni, le report du vote sur le texte à Westminster et le vote de défiance remporté par Theresa May, voici que de nouveaux signes de flottement apparaissent. 

Les chefs d’État et de gouvernement et les dirigeants européens étaient réunis jeudi et vendredi à Bruxelles pour évoquer, notamment, le sujet du Brexit.

À son arrivée à la réunion, le Premier ministre, Xavier Bettel, s’est voulu clair. Il a indiqué que Theresa May avait fait son travail, «un bon travail pour avoir le meilleur deal possible».

Mais le message était davantage adressé à certains députés et responsables britanniques qui veulent compliquer les relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne: «Le Brexit était le choix du Royaume-Uni, pas le nôtre.» Une déclaration qui a fait le tour de la presse britannique:

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="en"><p lang="en" dir="ltr">“Brexit is your choice, not mine.”<br><br>That was what the Prime Minister of Luxembourg <a href="https://twitter.com/Xavier_Bettel?ref_src=twsrc%5Etfw">@Xavier_Bettel</a> said when he was asked whether the European Union was prepared to run the risk of a no-deal Brexit. <a href="https://t.co/DoiyhcSMv2">pic.twitter.com/DoiyhcSMv2</a></p>&mdash; Channel 4 News (@Channel4News) <a href="https://twitter.com/Channel4News/status/1073553013581770753?ref_src=twsrc%5Etfw">December 14, 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

La Première ministre britannique, Theresa May, a essayé d’obtenir des assurances pour favoriser l’adoption de l’accord à Londres, notamment autour du «backstop», ce «filet de sécurité» qui servirait à éviter qu’une frontière physique soit établie entre les deux Irlandes si aucun accord commercial n’est conclu entre le Royaume-Uni et l’UE à la fin de la période de transition. 

Les dirigeants européens ont fait état de disponibilité – comme l’a indiqué le président du Conseil européen, Donald Tusk, – et ont indiqué que ce backstop ne s’appliquerait que de manière temporaire.

Autre déclaration relayée dans la presse, celle de Jean-Claude Juncker. Le président de la Commission européenne a indiqué jeudi que la position des élus britanniques était pour le moins nébuleuse. «Les Britanniques doivent nous dire ce qu’ils veulent», a-t-il déclaré:

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="en"><p lang="en" dir="ltr">&quot;Our British friends need to say what they want instead of asking us to say what we want.&quot;<br><br>European Commission President Jean-Claude Juncker says Britain&#39;s position on Brexit is &quot;nebulous and imprecise&quot;. <a href="https://t.co/IYW6m7zyvg">pic.twitter.com/IYW6m7zyvg</a></p>&mdash; Channel 4 News (@Channel4News) <a href="https://twitter.com/Channel4News/status/1073545817053716480?ref_src=twsrc%5Etfw">December 14, 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Venue jeudi pour demander des garanties, voire espérer ouvrir de nouvelles négociations, Theresa May s’est vu adresser une fin de non-recevoir. Mais la Première ministre britannique a vu dans les conclusions du Conseil européen un signe de vouloir continuer à œuvrer pour les meilleures relations possible:

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="en"><p lang="en" dir="ltr">WATCH LIVE: PM <a href="https://twitter.com/theresa_may?ref_src=twsrc%5Etfw">@Theresa_May</a> holds a press conference following EU Council <a href="https://t.co/4irtqN7cSv">https://t.co/4irtqN7cSv</a></p>&mdash; UK Prime Minister (@10DowningStreet) <a href="https://twitter.com/10DowningStreet/status/1073568043991588864?ref_src=twsrc%5Etfw">December 14, 2018</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 

L’accord sur le Brexit devrait être voté après la pause parlementaire à Londres, à partir du 7 janvier et jusqu’au 21 janvier, date butoir fixée par le gouvernement de Theresa May.