Chaque borne installée et gérée par Chargy permet d’accueillir deux véhicules simultanément et est dotée d’un système de paiement par carte à puce. (Photo: Chargy)

Chaque borne installée et gérée par Chargy permet d’accueillir deux véhicules simultanément et est dotée d’un système de paiement par carte à puce. (Photo: Chargy)

C’est avec quelques semaines de retard sur le calendrier avancé lors de l’inauguration officielle de la première borne que les 20 points de recharge à destination des véhicules «verts» sont entrés en service. Prévue pour le mois d’avril, leur entrée en fonction ne s’est finalement réalisée qu’au début du mois de juin, selon Chargy, opérateur en charge de leur exploitation. Soit le début d’un programme qui doit permettre la mise en place d’un maillage de 800 bornes d’ici la fin 2020, réparties à égalité entre voirie publique et P+R/parkings de gare.

D’ici la fin de l’année, 130 nouvelles bornes doivent également sortir de terre afin de répondre aux exigences du gouvernement, qui table sur l’installation «d’au moins» 25% de l’ensemble du réseau. Dévoilé fin 2014, mais détaillé un an plus tard, le programme prévoit que chaque borne puisse permettre le rechargement «accéléré» de deux voitures simultanément, soit un parc national de 1.600 emplacements. Destinées à répondre aux exigences écologiques nationales et à mettre en place un réseau électrique intelligent voulu dans la troisième révolution industrielle de Jeremy Rifkin, ces bornes sont utilisables via un moyen de paiement uniforme baptisé «Chargy/mKaart».

En clair, une carte à puce permettant aux abonnés de consulter les charges effectuées, localiser les bornes, ou faire une réservation en ligne. Le système prévoit également de ne pas se limiter aux seules installations présentes au Luxembourg, mais «est conçu de sorte qu’il puisse intégrer toutes les autres bornes compatibles avec la plateforme», selon le communiqué officiel.