Le pouvoir et l’esthétique, au cœur des valeurs des managers français
Expert dans l’évaluation de la personnalité et le développement du leadership, Hogan montre au travers d’une étude quels sont les motifs et valeurs (le Pouvoir, l’Hédonisme, l’Altruisme, l’Affiliation, la Tradition, le Commerce, l’Esthétique, etc.) des managers de 7 pays européens. Constat: des différences selon la nationalité puisque les managers français donnent plus d’importance à l’esthétique et au pouvoir. Les Britanniques favorisent l’altruisme et l’hédonisme. De leur côté, les Allemands affectionnent la tradition et l’affiliation. On peut tirer de l’analyse de ces valeurs des tendances propres aux managers (et par extension aux cultures d’entreprise) en fonction de leur nationalité. Par exemple: les Français, peu attachés à la tradition, se montrent plus innovants que leurs homologues. La mise en évidence de ces divergences culturelles en Europe permet de mieux comprendre les différences d’attentes et de fonctionnement dans les équipes internationales.
Facebook: vers une suggestion d’amis façon Happn?
L’algorithme de suggestion d’amis de Facebook est l’un des plus mystérieux qui existent. Voilà qu’il pourrait se complexifier davantage pour pousser des recommandations d’amis grâce à nos interactions physiques. Concrètement, Facebook a la possibilité d’utiliser les données transmises par votre smartphone (via l’accéléromètre, le gyroscope…) pour identifier la personne qui vous fait face ou avec qui vous marchez, et par la suite vous suggérer son compte sur le réseau social. Ce ne sont donc plus les données fournies sur le réseau (ami commun, photo, groupe…) qui déterminent le lien, mais la position même de votre smartphone. Soulignons que les données de géolocalisation ne sont pas prises en compte pour des raisons de confidentialité… bien que le résultat visé soit le même.
L’Église guide ses ouailles dans la transformation digitale
L’Église, dépassée par les nouvelles technologies et les nouvelles pratiques? Que nenni. Le diocèse de Paris inaugure dimanche, dans une église du 16e arrondissement, des corbeilles de quête équipées d’un lecteur sans contact de carte bleue. Mariant tradition et modernité, l’Église espère par ces évolutions s’adapter aux pratiques monétaires de ses fidèles, qui ont de moins en moins d’espèces dans leur portefeuille, et augmenter le panier moyen des dons. Elle s’est associée pour cela avec une PME iséroise, Actoll, qui promet «l’anonymat des donations». Une initiative à mettre en parallèle avec celle lancée par la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux (Calvados), qui propose le paiement sans contact pour l’achat des cierges. C’est confirmé: même l’Église, lieu de tradition par excellence, se digitalise à grande vitesse.
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