La relation employeur-employé a évolué vers ce que les Américains appellent «the Alternative Work Arrangements». On constate un passage du statut juridique de salarié vers celui de prestataire de services sans que le travail effectif ne change. (Photo: Politico / Chris Gash)

La relation employeur-employé a évolué vers ce que les Américains appellent «the Alternative Work Arrangements». On constate un passage du statut juridique de salarié vers celui de prestataire de services sans que le travail effectif ne change. (Photo: Politico / Chris Gash)

Les assistants vocaux séduisent déjà 1 consommateur sur 5

Le monde de demain sera donc «Voice First»: c’est en tout cas les conclusions que l’on peut tirer de l’étude publiée cette semaine par Capgemini alors que la NRF bat son plein sur les usages et le potentiel du commerce conversationnel. D’ici trois ans, le nombre de consommateurs utilisant un assistant vocal au lieu d’une app ou d’un site internet va quasi doubler pour atteindre les 40%. Si les usages pour le moment restent basiques (réservation de taxi, commande de repas, paiement…), la marge de développement est immense: 1 adulte sur 5 (sur 5.000 interrogés) déclare ainsi préférer interagir avec la reconnaissance vocale plutôt que d’aller dans un magasin ou sur un site internet. Pour les retailers, les assistants vocaux peuvent participer à l’enrichissement de l’expérience client (CX), et en cas de succès, conduire jusqu’à 16% d’achats supplémentaires, indique l’étude qui livre dans sa dernière partie quelques best practices pour aider les marques et les commerçants à optimiser leur stratégie de commerce vocal. Pour un résumé des insights, retrouvez l’étude en une infographie.

La condition du salariat moderne made in USA: tous prestataires?

Un état des lieux du monde du travail aux États-Unis pointe une précarisation croissante des salariés. Alors que de nombreuses idées reçues accusent l’économie «start-up» de construire une vaste «gig economy» (économie de la tâche et de la débrouille), il s’avère que la situation résulte d’une tendance en marche et de plus en plus adoptée par les entreprises depuis près de 20 ans: la prestation de service. La relation employeur-employé a évolué vers ce que les Américains appellent «the Alternative Work Arrangements». On constate un passage du statut juridique de salarié vers celui de prestataire de services sans que le travail effectif ne change. Plus de flexibilité, moins de charges, les entreprises y gagnent alors que les salariés sont confrontés à la perte d’avantages (assurance-maladie, salaire minimum). Même constat face aux mutations liées au développement de certains acteurs de l’économie collaborative, qui amplifient le phénomène, comme l’ont montré les grèves et les critiques vis-à-vis d’écosystèmes tels que celui d’Uber et Deliveroo.

Beauty Pie: le Netflix de la beauté est-il né?

Distribuer des produits de beauté à 85% moins chers que le prix de vente moyen des produits similaires sur le marché: c’est le pari relevé par Beauty Pie, start-up britannique qui s’appuie sur le principe de désintermédiation cher aux principes de l’économie numérique. Leur fournisseur: les usines qui fournissent les grandes marques distribuées en magasin. Les matières premières utilisées sont les mêmes, mais il n’y a aucun frais de dépenses marketing. D’ailleurs, la start-up doit son succès actuel uniquement au bouche-à-oreille. Le mot d’ordre? La transparence, le prix payé correspondant au prix initial de production. Un business model que la start-up a pu présenter lors de la NRF au sein d’une conférence sur «The next generation of retail».

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