Theresa May devra aussi gérer les relents séparatistes qui resurgissent en Écosse. (Photo: capture d'écran / Twitter)

Theresa May devra aussi gérer les relents séparatistes qui resurgissent en Écosse. (Photo: capture d'écran / Twitter)

Theresa May va pouvoir commencer à négocier. Elle en a désormais la légitimité issue d’un vote intervenu lundi soir au Parlement britannique. La Chambre des lords a en effet adopté en seconde lecture le projet de loi permettant au Premier ministre britannique d’enclencher l’article 50 du traité de Lisbonne auprès des autorités européennes.

Ce vote est intervenu dans la foulée de la validation par la Chambre des communes de ce texte. À noter que les deux amendements souhaités par la Chambre des lords ont été écartés par les députés: le premier concernait la protection des droits des Européens résidant au Royaume-Uni, le second un droit de regard des parlementaires britanniques sur les éléments négociés par Theresa May avec Bruxelles. 

Mme May a donc en quelque sorte les mains libres pour entamer une négociation qui s’annonce délicate sur plusieurs points, dont la facture de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. 

Selon plusieurs médias, les dirigeants des 27 pays de l’UE se réuniront en sommet suite au déclenchement de l’article. La date du 6 avril est évoquée. 

La concrétisation de la procédure de sortie du Royaume-Uni coïncide avec une recrudescence de l’Écosse de choisir son propre destin au sein du Royaume. La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a annoncé lundi vouloir organiser un référendum sur l’appartenance de l’Écosse au Royaume-Uni.