En sachant que les abeilles butinent dans un rayon de 600m à 3km de leur ruche, le Kirchberg se prête très bien à la production de miel grâce à sa «végétation intéressante, avec du colza et des poiriers sauvages, notamment», précise Hugo Zeler. (Photo: explorator.lu)

En sachant que les abeilles butinent dans un rayon de 600m à 3km de leur ruche, le Kirchberg se prête très bien à la production de miel grâce à sa «végétation intéressante, avec du colza et des poiriers sauvages, notamment», précise Hugo Zeler. (Photo: explorator.lu)

C’est une tendance qui a déjà percé dans diverses villes: le miel urbain, récolté sur les toits des agglomérations, connaît un boom sans précédent. Luxembourg n’est pas en reste, avec notamment le travail d’Hugo Zeler, apiculteur urbain depuis 9 ans, et sa société Hunneg Këscht.

Il se propose d’installer des ruches sur les toits des entreprises et d’y récolter le miel. «Ainsi, ces miels proviennent des fleurs du quartier. Ils sont issus d’une apiculture raisonnée et respectueuse des abeilles. Les ruchers urbains n’excèdent pas huit ruches. Ce miel est filtré à son extraction et mis en pot directement à Luxembourg-ville.»

Miels du Limpertsberg (au goût mentholé, imprégné des tilleuls environnants), de Bonnevoie (à la saveur boisée très proche du miel de forêt) et du Kirchberg ont ainsi vu le jour. Une collaboration avec le Sofitel Luxembourg Europe a été mise en place, et l’hôtel récolte et fabrique désormais son propre miel et le sert à ses clients au petit-déjeuner. «Le Kirchberg a beau être très construit, il y a une végétation intéressante avec du colza et des poiriers sauvages, notamment», note l’apiculteur, qui précise que les abeilles butinent dans un rayon de 600m à 3km de leur ruche.

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