Étienne Schneider a imposé les trois conditions sine qua non pour être dans une coalition: salaire minimum augmenté de 100 euros net en janvier 2019, système des pensions et index. (Photo: Anthony Dehez / archives)

Étienne Schneider a imposé les trois conditions sine qua non pour être dans une coalition: salaire minimum augmenté de 100 euros net en janvier 2019, système des pensions et index. (Photo: Anthony Dehez / archives)

Satisfaits. C’est le sentiment qui prévalait mercredi à la présentation du bilan de l’année parlementaire. Le record a encore une fois été battu sur le nombre de lois votées. Il reste encore néanmoins 35 projets de loi à passer.

Bonne occasion au passage pour le président du parti, Alex Bodry, de tacler le CSV, qui aurait été peu prolifique en propositions de loi cette année.

Séparation de l’Église et de l’État, loi sur le secteur hospitalier, redressement des finances publiques, le LSAP a tenu à faire entendre sa voix au sein de la coalition DP-LSAP-Déi Gréng.

Avec ou sans les deux autres partis

Pour les socialistes, ces bons résultats seraient suffisants pour repartir au sein du prochain gouvernement. Avec ou sans les deux autres partis.

Alex Bodry avait d’ailleurs joué l’ouverture en annonçant la mort de la coalition pour les prochaines élections, pour nuancer ses propos lors de son passage dans les locaux de Paperjam.

Pour le LSAP, tout type de coalition reste ouvert officiellement, selon les programmes qui seront présentés.

Le ministre de l’Économie Étienne Schneider a notamment cité les trois mesures sur lesquelles les socialistes ne transigeraient pas: le salaire minimum qui devrait augmenter de 100 euros net en janvier 2019, le système des pensions et l’index.