Le concept développé par Carlings est simple: s’habiller virtuellement. (Illustration: Shutterstock)

Le concept développé par Carlings est simple: s’habiller virtuellement. (Illustration: Shutterstock)

Quand la réalité rattrape la fiction

Transformer toutes les surfaces en interfaces tactiles, c’est possible? C’est l’ambition de la start-up londonienne HyperSurfaces, qui vient de dévoiler son dispositif permettant de transformer tout objet ou matériau en interface digitale.

Le système permet à l’utilisateur de transformer, par exemple, sa table de cuisine en tableau de contrôle de la domotique de son appartement. Mais également de faire du sol d’une maison un système de sécurité capable de distinguer les traces de pas d’un cambrioleur de celles d’un chat.

Dans une vidéo, le CEO présente une porte de voiture dont la façade devient un panneau de commandes. La start-up affirme avoir pu développer sa technologie grâce aux progrès réalisés en matière de puissance de calcul des puces électroniques. Cette technique pourrait révolutionner le domaine des interfaces et plus largement le marché de l’IoT.

Que prévoit la loi d’orientation des mobilités (LOM)?

En France, le projet de loi d’orientation des mobilités, dite «LOM», a été présenté lundi 26 novembre 2018 en Conseil des ministres par Elisabeth Borne, la ministre chargée des Transports. L’Usine Digitale a relevé cinq points en faveur du développement du covoiturage, des véhicules autonomes ou des nouvelles plates-formes de mobilité.

La LOM simplifie l’exercice de la compétence mobilité en l’élargissant et prévoit la mise en place d’un forfait mobilité durable. Elle autorise la circulation des véhicules autonomes sur route ouverte dès 2020 pour les navettes collectives, et 2022 pour les véhicules particuliers.

Selon la ministre, la LOM «impose l’ouverture des données sur les offres de mobilité disponibles en temps réel au plus tard à la fin de l’année 2021». Enfin, trottinettes et vélos en libre-service fleurissent sur les trottoirs ces derniers mois avec la multiplication des offres de transport en libre-service.

Avec la LOM, «les autorités organisatrices des transports peuvent instaurer un cahier des charges comprenant des règles à respecter», annonce Elisabeth Borne.

Quand le digital aide à lutter contre la surconsommation

Carlings, marque scandinave de streetwear, vient d’imaginer la première collection digitale pour les influenceurs. Le concept? S’habiller virtuellement. Pour ce faire, il suffit de sélectionner une des pièces, d’uploader une photo de soi et d’attendre qu’un designer ajuste le vêtement à ses proportions.

Reste ensuite à publier le résultat sur Instagram. Une étude rapporte que nombre d’influenceurs commandent leurs vêtements en ligne pour une utilisation unique, et les renvoient après ledit post Instagram. La mode est d’ailleurs le second secteur d’activité le plus polluant après le pétrole.

Avec cette collection digitale dont l’empreinte carbone équivaut à zéro, Carlings lance l’alerte, reste à faire bouger l’industrie pour s’habiller plus vert «IRL» (in real life).

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