Alors que les travaux de démolition du bâtiment qu’il possède en face de la gare ont débuté pour faire place, d’ici 2022, à son nouveau siège, le groupe Post ne sait toujours pas quoi faire de son quartier général historique de la rue Aldringen.
Le député LSAP Marc Angel a posé la question de l’avancée de ce dossier dans le cadre de l’heure de questions d’actualité à la Chambre, mardi. Selon nos confrères de RTL, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, aurait répondu que l’option de destiner le bâtiment au commerce, à la restauration et au logement reste la plus probable.
En effet, un concours d’idées lancé en 2016 avait retenu le projet de l’architecte Vincent Callebaut, qui prévoyait de maintenir l’aspect extérieur du lieu, tout en apportant d’importantes modifications à l’intérieur pour adapter les espaces à leurs nouvelles fonctions.
Mais l’édifice étant classé, le projet avait été rejeté par les autorités, qui avaient évoqué un manque de capacités hôtelières au centre-ville. La transformation du bâtiment en hôtel avait donc été évoquée, mais, là aussi, rapidement abandonnée du fait des coûts trop importants des travaux nécessaires.
Un siège provisoire jusqu’en 2022
Étant donné que le propriétaire des lieux a affirmé ne pas vouloir vendre son ancien siège, le dossier de l’Hôtel des Postes reste toujours en suspens aujourd’hui, même s’il semblerait qu’un retour au projet de Vincent Callebaut soit l’option la plus probable.
C’est en 2017 que le groupe Post a déménagé de son siège historique du centre-ville pour un bâtiment ultramoderne rue Mercier. Malgré d’importants investissements, ce nouveau quartier général n’est toutefois que provisoire.
Post souhaite en effet établir son siège administratif dans l’immeuble qu’il possède en face de la gare. En cours de démontage, l’actuel bâtiment, qui date des années 1960, sera entièrement remplacé par un building de neuf étages, qui devrait être prêt en 2022.
Le siège provisoire de la rue Mercier, qui appartient entièrement à Post, sera alors loué, avait indiqué à Paperjam le CEO du groupe, Claude Strasser, lors de son inauguration.