Pour Jeff Engelen, il s’agit d’un premier mandat à la Chambre. (Photo: Chambre des députés)

Pour Jeff Engelen, il s’agit d’un premier mandat à la Chambre. (Photo: Chambre des députés)

Que retenez-vous de la campagne qui s’est terminée le 14 octobre?

Jeff Engelen. – «Chaque campagne électorale est toujours un nouveau challenge. C’est aussi l’occasion d’un contact plus intensif avec la population. Or, ce qui m’intéresse, c’est de prendre en compte les doléances des gens et de les inclure dans notre programme. 

Pensez-vous avoir commis des erreurs durant les semaines qui ont précédé le scrutin? 

«Si on est gagnant, on a fait moins d’erreurs. À l’ADR, on fera encore au mois de novembre un débriefing avec tous les bons points et les moins bons de la campagne électorale. Les conclusions sont en général reprises comme base pour faire mieux aux élections suivantes.

Je n’avais pas prévu la chute du CSV et la montée de Déi Gréng.

Jeff Engelen, député ADR

Les résultats du 14 octobre ont-ils été une surprise?

«Dans les résultats, en général, il y a toujours des surprises. Par exemple, que le CSV perde des sièges et que les écologistes en gagnent, ces deux événements n’étaient pas prévus de mon côté. Pour l’ADR, je m’attendais à une amélioration par rapport aux élections de 2013.

Quelle vision avez-vous du paysage politique de 2018?

«Les grands partis sociaux-démocrates sont en train de perdre du terrain et les petits partis sont en train d’en gagner. On constate ça non seulement au Luxembourg, mais aussi dans d’autres pays.

Comment votre parti doit-il se positionner? Doit-il conserver son ADN pur ou s’adapter au contexte? 

«On est actuellement très bien positionné pour le futur. Et des évolutions sont à l’ordre du jour, notamment suite au contact que nous avons avec les gens.

Quelle est votre priorité pour le pays sur le plan économique?

«Notre économie doit avoir une plus grande dispersion à travers tout le pays. On est en train de tout centraliser sur le centre et nouvellement aussi vers le sud. Ceci provoque des problèmes dans ces régions. Un autre problème, c’est la simplification administrative. On en parle beaucoup, mais sur le terrain, c’est tout le contraire.»