Lors de son discours, le ministre a également regretté que les médias ne parlent pas plus des bonnes nouvelles concernant l’Europe. (Photo: Delano)

Lors de son discours, le ministre a également regretté que les médias ne parlent pas plus des bonnes nouvelles concernant l’Europe. (Photo: Delano)

À l’invitation des chambres de commerce britannique, américaine, néerlandaise, irlandaise, nordique et polonaise, le ministre des Finances a longuement parlé de l’état de l’économie de l’UE, des prochaines négociations Brexit et de l’impact de l’élection de Trump sur l’Otan ainsi que des plans pour renforcer la sécurité et la défense européennes. 

Au sujet du Brexit, Pierre Gramegna a souhaité se montrer rassurant: «Je ne m’inquiète pas du maintien de bonnes relations avec le Royaume-Uni, ainsi que de la circulation des échanges et des capitaux.» Avant d’ajouter: «Nous continuerons à beaucoup échanger avec le Royaume-Uni parce qu’il est un partenaire commercial important — mais les termes et conditions seront différents.» Il a également souligné l’importance de l’unité entre les 27 États membres et a plaidé pour négocier de manière rationnelle dans le meilleur intérêt de tous les pays et des personnes impliquées. 

Des relations transatlantiques à préserver 

«Que les Britanniques présents au Luxembourg se rassurent», a-t-il continué. «Nous ne les mettrons pas dehors, quelle que soit l’issue des négociations.» 

Quant à l’élection de Donald Trump, Pierre Gramegna a plaidé pour un dialogue entre l’Union européenne et les États-Unis. «Nous leur devons notre liberté. Continuons dans cette direction», a-t-il conclu. 

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