Volkswagen a annoncé sa volonté d’investir 3,5 milliards d’euros d’ici 2025 pour accélérer sa transformation digitale.  (Photo: Licence C.C.)

Volkswagen a annoncé sa volonté d’investir 3,5 milliards d’euros d’ici 2025 pour accélérer sa transformation digitale.  (Photo: Licence C.C.)

Dis-moi quelque chose de positif: la solution de Google pour enfin déjeuner en paix

Google Assistant était déjà capable de vous énoncer les news importantes de la journée dans son briefing quotidien. Il lui sera maintenant possible de ne vous fournir que des «bonnes nouvelles». Ces actualités pourront être des portraits de personnes engagées dans l’amélioration du monde, des histoires d’inconnus... Comme d’habitude, Google ne rédigera pas lui-même ces news et passera par un prestataire externe. Dans ce cas-ci, il s’agira d’une ONG nommée Solutions Journalism Network, qui a pour but de promouvoir un journalisme de solutions.

La fonctionnalité, uniquement testée aux États-Unis pour l’instant, peut prêter à sourire, mais fait partie d’une véritable tendance outre-Atlantique. 17 universités auraient d’ores et déjà intégré ce type de journalisme dans leurs formations.

Volkswagen passe la troisième

Le groupe automobile allemand a annoncé sa volonté d’investir 3,5 milliards d’euros d’ici 2025 pour accélérer sa transformation digitale. Cet investissement aura pour but de faire émerger de nouvelles solutions concernant les nouvelles formes de mobilité. En premier lieu, la marque compte lancer dès 2019 une plate-forme d’autopartage baptisée «We Share». Composée d’une flotte de 2.000 véhicules électriques, elle sera testée à Berlin avant d’être étendue aux marchés européen et américain. Cet investissement permettra également l’émergence de «vw.OS», un nouveau système d’exploitation à destination des véhicules électriques. Il permettra notamment aux véhicules d’utiliser le plein potentiel de leurs capteurs en les faisant travailler en parallèle de manière à améliorer la conduite autonome. Ce qui les rendrait, par exemple, capables de se garer tout seuls dès qu’ils repèrent une place libre.

L’IA sera-t-elle le nouveau Monet?

Un portrait peint par une intelligence artificielle devrait bientôt être mis aux enchères à New York. Fruit du collectif «Obvious», fondé par trois Français, le portrait d’Edmond de Bellamy fait partie d’une série de portraits réalisée à partir de deux algorithmes distincts. «Le premier proposait des images en fonction des règles du portrait, le second était censé détecter si ces peintures avaient été générées par un algorithme ou non. Le premier algorithme se modifiait à chaque fois que le second repérait son œuvre», explique Pierre Fautrel, membre du collectif. Ces algorithmes utilisent les GANs (Generative Adversarial Networks), qui imitent le fonctionnement des réseaux de neurones et ont été inventés par Ian Goodfellow, chercheur chez Google Brain.

Si ce n’est pas la première fois qu’une IA produit des œuvres d’art, il s’agit néanmoins de la première œuvre bénéficiant d’un rayonnement international au point de se retrouver mise aux enchères.

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