Netflix: la publicité comme nouvel horizon de la rentabilité

Connu pour ses processus de test & learn réguliers, Netflix fait face à une levée de boucliers de la part de ses abonnés. La cause: certains d’entre eux auraient été confrontés à des vidéos promotionnelles qui se lancent automatiquement à la fin du programme déjà regardé. Loin de s’en cacher, le géant du streaming a confirmé travailler sur une fonctionnalité publicitaire. Ces publicités permettraient de promouvoir certains shows hébergés par le service, en fonction des habitudes de consommation du spectateur. L’entreprise américaine a également tenu à rassurer ses clients en précisant que cette fonction remplacerait les traditionnelles 20 secondes d’attente entre les épisodes et resterait entièrement skippable. Pourtant, ce nouveau format s’annonce comme une révolution pour Netflix qui ferait ainsi ses premiers pas dans le secteur publicitaire. Cela serait également pour la plate-forme une potentielle manne financière qui lui permettrait d’investir encore plus dans la production de contenus originaux.

La libellule qui peinait à prendre son envol

Près de huit ans après son départ de Chine, notamment pour des raisons de lutte contre la censure et de cyberespionnage, Google pourrait y faire son grand retour. Révélé par les journalistes de The Intercepts, le projet «Dragonfly» prendrait la forme d’une application Android embarquant une version spéciale du moteur de recherche, compatible avec la censure appliquée par le gouvernement chinois. Concrètement, l’outil n’afficherait aucun résultat sur certains mots-clés et filtrerait les sites internet bannis par le gouvernement chinois. Bien qu’il ait fait mine de ne pas être au courant, Sundar Pichai, PDG de Google, explique: «Notre mission est d’organiser l’information du monde et la Chine représente 20% de la population mondiale.» Une explication qui n’est pas du goût des employés de Google. En interne, une pétition réclamant l’abandon du projet et demandant plus de transparence a été signée par plus de 1.400 employés du groupe.

Livraison autonome: la solution à portée de roue?

Grand enjeu du secteur du retail, la problématique du dernier kilomètre serait-elle sur le point d’être résolue? Kroger, l’une des plus vastes chaînes de grande distribution aux États-Unis, vient de nouer un partenariat avec Nuro, une start-up spécialisée dans les voitures autonomes, qui vise à déployer des véhicules intelligents capables de livrer les clients à leur domicile. L’expérimentation a d’ores et déjà commencé à Scottsdale en Arizona, où les clients peuvent commander en ligne et recevoir leur produit dans la journée. Si les véhicules utilisés aujourd’hui (des Nissan Leaf et des Toyota Prius) nécessitent encore la présence d’un humain embarqué dans le véhicule par mesure de sécurité, la start-up, fondée par des anciens de Google, envisage la naissance d’un nouveau véhicule plus adapté à la circulation urbaine. Baptisé «R1», il combinera son autonomie avec une taille réduite, lui permettant de se garer facilement et d’offrir une visibilité accrue aux autres automobilistes. Enfin, une fois livré, le client n’aura qu’à entrer un code confidentiel ou à scanner son visage pour ouvrir l’un des 4 coffres contenant sa commande.

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