Voice Summit 2018: le rendez-vous de la voix
Organisé pour la première fois cette année, le Voice Summit semble avoir été une réelle réussite. Organisé par Modev et soutenu par Amazon Alexa, l’événement phare de la voix a rassemblé chercheurs, marques, UX designers et développeurs autour des nouveaux enjeux que proposent les technologies vocales. Notre experte Sabrina Delale a suivi ces deux jours de conférences et de workshops et en a tiré cinq conseils utiles à quiconque veut se lancer dans la jungle du vocal. Avant toute chose, il vous faudra trouver la voix qui incarnera votre service. Une fois cette dernière identifiée, n’oubliez pas de concevoir une expérience multimodale, prenant en compte les nouveaux formats d’enceintes. Il vous faudra ensuite penser rétention en identifiant des cas d’usages limités, lesquels permettront une utilisation récurrente de votre service. Enfin, cherchez à favoriser la découverte, en trouvant notamment un nom ludique et facile à retenir.
Quand Facebook veut jouer au docteur
Alors que Google investit massivement dans le secteur de la santé, c’est au tour de Facebook de s’impliquer dans ce domaine. Le réseau social a récemment annoncé travailler sur un projet d’IRM capable de réaliser un examen 10 fois plus rapidement qu’actuellement. Dopé à l’IA, il récoltera moins de données et ciblera directement ce qui pourrait être crucial pour le médecin, permettant ainsi de limiter le temps passé par les patients dans la machine. Pour cela, l’intelligence artificielle aura préalablement été nourrie de données issues des dossiers médicaux anonymisés que Facebook a pu se procurer via son partenariat avec le département de radiologie de la NYU School of Medicine. Ce nouveau projet représente un véritable défi pour Facebook, qui a régulièrement été attaqué sur son traitement des données personnelles. En début d’année, la plate-forme avait dû renoncer à un premier projet suite à son approche de différents hôpitaux dans le but de partager avec eux des données sensibles.
Smart city: l’amour est dans le bois
Alphabet et Google, promoteurs immobiliers de demain? Sidewalk Labs, filiale du conglomérat américain, vient de dévoiler les premières lignes de son projet de construction d’une smart city au Canada. Bâti sur une friche industrielle de 5 hectares à Toronto, le projet a été conçu comme une ville intelligente de dernière génération, prenant en compte les difficultés environnementales et mettant l’humain au centre du quartier. Outre un espace public modulable (pouvant accueillir du mobilier urbain interchangeable selon les jours de la semaine), cette portion de la ville sera dotée d’un revêtement de sol chauffant (pour faire fondre la glace présente en hiver) et lumineux (permettant de gérer le trafic en fonction des besoins).
Particularité de ce nouveau quartier: l’ensemble des bâtiments seront construits en bois. Sidewalk Labs tente actuellement de concevoir des immeubles pouvant atteindre 30 étages et dont les rez-de-chaussée formeraient des passages couverts pouvant abriter différents lieux de vie (cafés, marchés...).
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