Dans ce numéro, le Land accorde notamment un supplément à l’immobilier. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Dans ce numéro, le Land accorde notamment un supplément à l’immobilier. (Photo: d'Lëtzebuerger Land)

Dans un grand entretien accordé au Lëtzebuerger Land, François Bausch (Déi Gréng), le ministre du Développement durable et des Infrastructures, donne son appréciation de la croissance qualitative, d’une politique économique conforme au rapport Rifkin, ainsi que d’une propriété privée qui serait en concordance avec l’intérêt général. Le ministre écolo fustige les plans de son collègue socialiste Étienne Schneider, ministre de l’Économie, de vouloir établir dans une zone industrielle nationale une usine à yaourt et une usine de laine de roche en accordant aux investisseurs les terrains par un bail emphytéotique: «On a défini dans le processus Rifkin des secteurs-clés pour notre diversification économique. Pourquoi alors privilégier des entreprises qui ne remplissent pas ces critères?» Étant donnée la croissance élevée, «on ne peut pas plus tout faire: suivre les prémisses Rifkin, mais en même temps faire comme il y a 40 ans, lorsqu’on était prêt à accueillir tout le monde. Car en fait, le Luxembourg ne dispose que d’une surface de 2.586km2 – contrainte qui d’ailleurs devrait inciter la politique d’introduire dans la Constitution la disposition que «la propriété privée oblige», pour ne pas nuire à l’intérêt général.

Une du Land

Le «rebranding» du Rivaner

Les groupes de travail formés suite à la présentation, l’année dernière, de l’étude stratégique sur le secteur viticole, ont commencé leurs discussions cette semaine. Sous le pilotage de Claire Sertznig de l’Institut viti-vinicole, vignerons privés, coopérative et négociants doivent discuter de comment vendre du vin luxembourgeois aux jeunes bobos de Berlin ou de Hambourg. Ou si, par exemple, il fallait abandonner le nom Rivaner, tellement méprisé par le public, au profit du nom allemand de la vigne Müller-Thurgau pour mieux vendre le plus grand cépage luxembourgeois.

Cette semaine, le Lëtzebuerger Land consacre un supplément à l’immobilier

Dans le supplément immobilier, le lecteur trouvera des informations sur les promoteurs privés et leurs structures financières, le marché de la collocation et ses côtés sombres, ainsi que sur les risques pénaux encourus par les maires signant les autorisations de bâtir. Un portrait panoramique d’un marché en surchauffe.