Alexa d’Amazon arrivera en France le 23 mai 2018. (Photo: Licence C.C.)

Alexa d’Amazon arrivera en France le 23 mai 2018. (Photo: Licence C.C.)

Vocal: Amazon démocratise la création de skills pour les enceintes Echo

Alors qu’Alexa d’Amazon arrivera en France le 23 mai 2018, le géant de l’e-commerce vient d’annoncer le lancement d’un tout nouveau service. Intitulé «Alexa Blueprints», il permettra aux utilisateurs de créer leurs propres skills sans qu’aucune notion de code ne soit requise. Pour cela, Amazon met à disposition de ses clients 20 templates personnalisables. Une fois créé, le skill est alors disponible sur tous les appareils liés au compte Amazon du créateur.
Une stratégie à la fois de démocratisation des usages encore naissants de la voice et de personnalisation à mettre en parallèle avec l’initiative de Google: la firme de Mountain View vient d’annoncer la sortie de kits permettant aux utilisateurs de créer leurs propres enceintes connectées.

Lenses AR de Snapchat: une nouvelle fonctionnalité shopping

Alors qu’Instagram a lancé il y a quelques mois en France son format shopping invitant ses utilisateurs à réaliser des achats sur sa plateforme, Snapchat emboîte le pas du groupe Facebook. L’entreprise américaine vient d’annoncer le déploiement d’une fonctionnalité permettant aux annonceurs de créer leurs propres filtres en réalité augmentée. À partir de ce filtre, les utilisateurs peuvent alors accéder directement à une page produit ou bien installer une application tout en restant dans l’écosystème Snapchat.
Avec cette nouvelle fonctionnalité, l’entreprise d’Evan Spiegel compte mettre à profit les 70 millions de personnes qui utilisent quotidiennement ses «lenses»: plus de la moitié de la population américaine âgée de 13 à 34 ans utilise un filtre AR chaque semaine en moyenne.

L’intelligence artificielle: et si la solution prônée par Facebook était le problème?

Accusé de faciliter la propagation de fake news, Mark Zuckerberg a été entendu la semaine dernière par les membres du Congrès américain. Le PDG de Facebook a confié miser sur l’IA pour à terme bannir ce type de contenu de la plateforme. Si cette technologie est déjà utilisée par le réseau social, celle-ci n’en est qu’à ses balbutiements concernant l’analyse du langage. «Dès qu’on a affaire au sens, c’est très délicat. Des formes d’expression, l’humour ou la dérision risquent d’être censurés par ces technologies», confirme Jean-Gabriel Ganascia, professeur au laboratoire d’informatique de l’université Pierre et Marie Curie de Paris.
Ironiquement, ces algorithmes censés lutter contre ces contenus dangereux sont actuellement ceux qui les mettent en avant…

S’abonner à la veille digitale #HUBRADAR proposée par le HUB Institute.