C’est avec sa triple casquette de Premier ministre, ministre de la Culture, de la Communication et des Médias que Xavier Bettel devra donner des explications aux députés. (Photo: Christophe Olinger / archives)

C’est avec sa triple casquette de Premier ministre, ministre de la Culture, de la Communication et des Médias que Xavier Bettel devra donner des explications aux députés. (Photo: Christophe Olinger / archives)

Ça n’aura pas traîné puisqu’il y aura eu exactement 10 jours entre la demande introduite par le groupe politique CSV à la Chambre, le 18 novembre et le rendez-vous pris avec Xavier Bettel lundi prochain (le 28) pour donner des explications dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Lunghi.

C’est avec sa triple casquette de Premier ministre, ministre de la Culture, de la Communication et des Médias que Xavier Bettel devra donner des explications aux députés membres de la commission de l’enseignement supérieur, de la recherche, des médias, des communications et de l’espace et de la commission de la culture.

On peut supposer que les députés lui demanderont d’expliquer la précipitation avec laquelle une enquête disciplinaire a été commandée à l’encontre d’Enrico Lunghi, voudront voir quel suivi sera fait au sein de RTL Télé Lëtzebuerg (puisqu’il a lui-même demandé des éclaircissements) ou plus largement les règles qui régissent la manière dont le ministère de la Culture répond ou non aux artistes.

En effet, les députés remonteront peut-être plus en amont pour pointer le fait que le ministère de la Culture n’avait pas jugé bon, en juillet dernier, de répondre à la lettre de Doris Drescher qui se plaignait du manque de visibilité récente de son travail dans les institutions luxembourgeoises, ni de la transmettre aux institutions en question, le Mudam notamment.

L’artiste estimait qu’il ne serait pas nécessaire de créer une galerie dédiée à l’art luxembourgeois si les artistes locaux étaient exposés dans les musées existants. «Nous avons pris note des remarques et suggestions de Mme Drescher qu’on considère dans le cadre de la conceptualisation de la Galerie nationale. Vu le caractère plutôt ouvert de la lettre et vu qu’elle contenait plutôt des propositions et des suggestions, nous n’avons en effet pas envoyé de réponse», justifiait Max Theis, chargé de communication du ministère de la Culture envers Paperjam.lu.