Mark Zuckerberg devra à nouveau s’expliquer sur le scandale Cambridge Analytica, qui écorne sérieusement l’image de son groupe. (Photo: Licence C. C.)

Mark Zuckerberg devra à nouveau s’expliquer sur le scandale Cambridge Analytica, qui écorne sérieusement l’image de son groupe. (Photo: Licence C. C.)

Sale temps pour le réseau social Facebook. L’affaire Cambridge Analytica a encore pris plus d’ampleur puisque Mark Zuckerberg a dû préciser que ce n’étaient pas 50 millions, mais bien 81 millions de comptes qui avaient été «espionnés» par la firme britannique.

Alors qu’il estime qu’il faudra plusieurs années pour rendre le système véritablement sûr, les abonnés, eux, semblent se fatiguer tout doucement de la politique du géant américain.

Cité ce jeudi sur RTL Belgique, le consultant en médias Xavier Degraux estime ainsi que 200.000 Belges auraient quitté le réseau social. Un tel recul est une première depuis la naissance de Facebook.

Des fermetures de comptes motivées par d’autres raisons

Toutes les fermetures de comptes ne sont bien entendu pas liées à l’affaire Cambridge Analytica, explique le consultant. Il pointe aussi un désintérêt des plus jeunes, mais aussi la désapprobation de nombreux internautes qui n’ont visiblement pas apprécié le changement d’algorithme, qui entend donner la priorité aux messages postés par ses «amis».

Ceci dit, il semble aussi que sur les 81 millions de comptes piratés par Cambridge Analytica, on compte 61.000 comptes d’utilisateurs belges. De quoi devenir méfiant, effectivement.