Présentée comme «un facteur de la compétitivité», la question de la mobilité fait l’objet, depuis le mois de mars, d’une enquête d’envergure. Menée auprès de 40.000 ménages résidents et de 45.000 frontaliers, l’étude vise à collecter le maximum d’informations sur les modes de déplacement ou sur leur absence «afin de dresser une photographie la plus grande possible de la situation», selon François Bausch (Déi Gréng), ministre du Développement durable et des Infrastructures qui rappelle que «la dernière enquête de ce type pour les résidents remonte à 1995 et à 1997 pour les frontaliers».

Réalisé par le bureau Infas, le recueil des données a d’ores et déjà concerné 20.000 personnes à ce jour, toutes sélectionnées afin d’appartenir à un échantillon représentatif. La seconde étape du processus, lancée fin avril, doit aboutir à obtenir la réponse d’au moins autant de personnes. Contactées par courrier, ces dernières pourront répondre soit par téléphone, par mail ou par voie postale, et ce aussi bien en luxembourgeois, allemand, anglais ou français qu’en portugais.

Pour rappel, les personnes sélectionnées sont «priées» de répondre, à une nuance près entre les ménages résidents et les frontaliers. Alors que toutes les personnes vivant sous le même toit au Luxembourg doivent détailler leurs déplacements au cours du jour de référence indiqué, seule la personne vivant hors des frontières devra le faire. Selon les estimations du bureau d’enquête, chaque participant aura besoin d’environ 10 minutes pour répondre au questionnaire. Les résultats sont attendus pour la rentrée 2017.