«Comment? Encore un ‘Hamlet’?»; c’est ce qu’on pourrait se dire, si ce n’était pas la talentueuse metteuse en scène et directrice du Théâtre du Centaure, Myriam Muller, qui se trouvait derrière cette nouvelle création, sans doute l’une des plus attendues de la saison.
«Cette pièce est inépuisable par la richesse de ses prismes. Abordant les grands thèmes de la nature humaine, le choix des angles se calcule suivant les préoccupations des temps présents ou les aspirations et inspirations des metteurs en scène.
Ici, ce sera l’aspect familial qui sera traité et mis sous la loupe. Hamlet, l’adolescent, endeuillé après la mort de son papa, mal aimé par sa maman, un Hamlet empêché, ne sachant pas où aller, ni quoi faire», annonce le , qui sera, pour l’occasion et pour cause de pandémie, accueilli dans un premier temps au Théâtre des Capucins (du 25 mars au 1er avril), puis chez les coproducteurs: au Kulturhaus Niederanven (22 avril) et enfin au Kinneksbond de Mamer (28-30 avril). Toujours dans le cadre du projet solidaire Connection de partage de plateaux…
On retrouve, au casting, de très jeunes actrices et acteurs – Simon Espalieu dans le rôle-titre, Justin Pleutin pour Horatio et Amal Chtati pour incarner Ophélie – entourés d’une distribution solide et réduite à l’essentiel, avec entre autres Valéry Plancke et Jules Werner. Prometteur, pour ce nouveau grand classique qui passe dans les mains expertes de Myriam Muller, après un «Ivanov» de Tchekhov et «Breaking the Waves» de Lars von Trier qui avaient connu un succès incontestable, tant critique que public.
Réservations via .