La situation sanitaire stable n’a pas amené à renforcer les mesures anti-Covid. Mais un point aura lieu début octobre. (Photo: Chambre des députés/Flickr)

La situation sanitaire stable n’a pas amené à renforcer les mesures anti-Covid. Mais un point aura lieu début octobre. (Photo: Chambre des députés/Flickr)

La nouvelle loi Covid a été adoptée mardi à la Chambre. Au vu de la situation sanitaire stable, les mesures anti-Covid sont prolongées sans changement majeur. À noter: la généralisation du régime CovidCheck ou du dépistage à l’entrée des hôpitaux, aux visiteurs comme aux patients.

La nouvelle loi Covid, qui prolonge les mesures anti-Covid au-delà du 14 septembre (date d’échéance de la précédente loi Covid), a été adoptée par les députés en séance plénière.

Aucun changement majeur n’aura lieu à partir du 15 septembre: le port du masque reste obligatoire, par exemple dans les transports publics; le régime CovidCheck reste applicable pour les événements publics et privés; et, pour les bars et restaurants qui ne veulent pas appliquer le régime CovidCheck, la limite est de 10 personnes par table en terrasse et de 4 personnes par table à l’intérieur avec les gestes barrières.

Un statu quo qui est la conséquence d’une . Comme le Premier ministre, (DP), l’avait annoncé, pour voir s’il faudra alléger ou renforcer les mesures anti-Covid à l’échéance de la nouvelle loi Covid prévue le 18 octobre.

Cordon sanitaire renforcé autour des hôpitaux

Une modification notable concerne néanmoins les conditions d’accès aux hôpitaux. Jusque-là, à l’entrée, seuls les visiteurs des patients devaient présenter le CovidCheck ou se faire tester sur place. Désormais, des personnes qui viennent pour des soins, des traitements ou des examens médicaux, ainsi que leurs accompagnateurs, doivent respecter ces mêmes règles, dès lors qu’ils sont susceptibles d’avoir un contact étroit avec des patients.

L’idée est de «parfaire le cordon sanitaire» autour des hôpitaux afin de protéger les patients – des personnes bien sûr très vulnérables –, en réduisant «le plus possible les occasions lors desquelles le virus risque d’être transmis», note le rapport du projet de loi.

Fin de la gratuité des tests

Un des points importants qu’avait soulevés la Commission consultative des droits de l’Homme (CCDH) concerne une évolution parallèle à la loi Covid: la fin de la gratuité des tests à partir du 15 septembre. La CCDH estimait que l’accès aux hôpitaux «ne devrait pas être conditionné par une démarche payante, quelle que soit la situation vaccinale des personnes concernées», qu’ils soient visiteurs ou patients. De manière générale, elle craint que cette non-gratuité scinde la société et renforce les inégalités.

La Ville de Luxembourg a d’ailleurs annoncé mardi 14 septembre

La loi encadre en outre deux autres points: dans le cadre de la stratégie sanitaire mise en place dans les écoles à partir de la rentrée scolaire, la loi inscrit notamment l’obligation du port du masque dans les classes pendant une durée de sept jours si un ou plusieurs cas de Covid sont détectés.

Elle prévoit aussi la prolongation du congé pour raisons familiales, qui permet aux parents de garder leurs enfants à la maison en cas d’isolement ou de quarantaine.