Ce mardi matin, le Nikkei a ouvert en chute de 4%, dans la foulée de ce qui s’est passé en Europe et aux États-Unis lundi. (Photo: Shutterstock)

Ce mardi matin, le Nikkei a ouvert en chute de 4%, dans la foulée de ce qui s’est passé en Europe et aux États-Unis lundi. (Photo: Shutterstock)

Les marchés financiers continuent de dévisser ce mardi matin: le Nikkei japonais a ouvert à -4% après une journée de lundi marquée par un recul de 4% des bourses européennes et du Dow Jones.

Ne paniquez pas. La consigne, reprise en boucle, rabâchée à longueur de journée et reformulée dans toutes les langues du monde par les autorités sanitaires et politiques, n’est visiblement plus entendue par les marchés financiers.

Lundi, les bourses européennes ont perdu près de 4%, tout comme le Dow Jones, qui a enduré sa pire séance en plus de deux ans avec une chute de 3,56%, le Nasdaq tombant de 3,71% et le S&P 500 de 3,35%. Ce mardi matin, à l’ouverture de la Bourse de Tokyo, le Nikkei reculait déjà de 4% lui aussi. La plus forte chute est venue de Milan, lundi, avec un recul de 5,3% après les annonces de nouveaux décès et de nouveaux cas dans le nord de l’Italie.

Jusqu’ici encore relativement calmes, même si la réponse financière chinoise semblait timorée, les marchés financiers ont commencé à lâcher du lest avec la double annonce du FMI et de l’OMS. Dimanche, la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a fait du coronavirus une «urgence sanitaire mondiale», et lundi, l’Organisation mondiale de la santé s’est dite incapable de prédire ce qui allait se passer.