Ils ont transmis le flambeau. La bougie parfumée, plutôt. En janvier dernier, Luxempart et De Eik, le family office du baron Piet Van Waeyenberge, avaient laissé entendre qu’ils souhaitaient revendre leurs 61,5% de parts dans le groupe Baobab Collection, où ils étaient entrés en 2015.

Ce lundi, c’est chose faite, pour un montant non dévoilé. En 2015, Luxempart avait dépensé 35 millions d’euros dans un triple investissement, dans Veritas, Baobab et Weidinger. Six ans plus tard, après que la société de Wavre a considérablement évolué, Luxempart et De Eik, via la sicar Indufin Capital Partners, sortent de l’actionnariat et le groupe Baltisse, de Filip Balcaen, en devient l’actionnaire principal.

La société, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros l’an dernier, entend atteindre 35 millions d’euros cette année. Son CEO, Alain Lahy, avait annoncé juste avant la pandémie vouloir s’attaquer au marché américain.

«Pour réaliser nos ambitions, nous recherchions un partenaire qui partage nos valeurs, avec la même passion pour l’artisanat et la qualité. Un investisseur entrepreneurial qui apprécie notre identité et notre approche, et fait preuve du même enthousiasme et de la même motivation. Nous sommes convaincus d’avoir trouvé le bon partenaire en Baltisse.»

Alain Lahy rêve désormais non seulement des États-Unis, mais aussi du Moyen-Orient: «Après la forte croissance de ces dernières années, nous nous sentons prêts à entamer la prochaine phase. Nous sommes ravis de poursuivre le déploiement de notre vision et de faire de Baobab Collection une marque mondiale avec une gamme de produits convaincante et une clientèle fidèle.»