Pour Paulette Lenert, il ne faut pas renforcer les sanctions envers ceux qui ne respectent pas la quarantaine. (Photo: Nader Ghavami/Archives)

Pour Paulette Lenert, il ne faut pas renforcer les sanctions envers ceux qui ne respectent pas la quarantaine. (Photo: Nader Ghavami/Archives)

Votée à la fin du mois de septembre et d’application jusque fin de l’année, la loi Covid sera cependant adaptée aux nouvelles circonstances. Les députés de la commission de la santé en ont discuté ce mardi avec la ministre de la Santé.

et prévoit, , les différentes mesures de lutte contre la pandémie. Cependant, des modifications vont y être apportées, afin de l’adapter à la situation actuelle. Ce qui a été confirmé en commission de la santé par la ministre (LSAP) et se fera via le projet de loi 7683.

Il introduira notamment des règles supplémentaires à respecter lors des rassemblements qui réunissent entre 10 et 100 personnes, ainsi que pour ceux qui réunissent plus de 100 personnes. La discussion en commission a porté sur la notion de rassemblement «organisé». La question était de savoir s’il fallait supprimer cet adjectif pour englober certains types de rassemblements spontanés dans le cadre légal.

Un député de l’opposition a également proposé que le concept de lieu accueillant plus de 100 personnes soit transformé en «susceptible» d’accueillir plus de 100 personnes, afin de faciliter l’application des mesures nécessaires. Cette proposition a été accueillie positivement par la ministre de la Santé. (LSAP) a été désigné rapporteur du projet de loi. 

40% des infections non attribuables à un lieu précis

En rapport avec la pandémie, la ministre a rappelé que la situation de contamination était diffuse. 40% des infections, soit le plus grand nombre, ne sont d’ailleurs pas attribuables à un lieu précis. Vient ensuite le cercle privé comme premier lieu réellement identifié du plus grand nombre d’infections.

Paulette Lenert a encore souligné ne pas avoir connaissance de grands lieux de concentration d’infections (clusters). La ministre a écarté l’idée de permettre aux personnes qui disposent d’une ordonnance médicale pour un test de se rendre aux espaces de large-scale testing pour effectuer celui-ci, expliquant qu’elle ne souhaitait pas perturber l’organisation du large-scale testing. Il n’est pas non plus nécessaire, selon elle, de renforcer les sanctions contre ceux qui ne respectent pas la quarantaine, celle-ci étant en général bien respectée.