Liberty Steel a rappelé avoir déjà apporté plus de 40 millions d’euros de financement dans ses deux sites liégeois depuis leur acquisition en juillet 2019. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne/archives)

Liberty Steel a rappelé avoir déjà apporté plus de 40 millions d’euros de financement dans ses deux sites liégeois depuis leur acquisition en juillet 2019. (Photo: Nader Ghavami/Maison Moderne/archives)

Nouveau rebondissement à Liège: Liberty Steel confirme finalement le financement de la première étape du plan de transformation sur ses sites en bord de Meuse.

En toute fin d’année dernière, Liberty Steel Liège avait annoncé aux ouvriers renoncer à un plan de relance, pourtant , suite à son incapacité à trouver de l’argent frais (devant venir de la filiale roumaine du sidérurgiste) nécessaire à l’achat de matières premières pour l’approvisionnement des sites de production. Ce qui mettait en péril l’avenir de plus de 600 ouvriers. 

Du fait des liens industriels avec le site de Liberty Steel à Dudelange, .

Ce vendredi, Liberty Steel a effectué un virage à 180° en confirmant le financement de la première étape du plan de transformation de Liège. «La direction de Liberty Liège annonce que le financement nécessaire à la réalisation de la première étape du plan de transformation de l’entreprise, qui comprend deux usines à Flémalle et Tilleur, a été reçu de Liberty Steel Group. Ce financement, combiné à l’aboutissement d’un certain nombre de négociations commerciales, permet d’envisager le redémarrage des usines pour la mi-février, conformément à l’engagement pris par Liberty auprès des autorités», indique le groupe sidérurgique, dans une communication officielle, avant de souligner que «le plan de transformation, qui assurera à l’entreprise liégeoise un avenir durable à long terme, devrait être bien avancé d’ici au printemps».

Un peu plus loin, Toker Ozcan, CEO de Liberty Steel Greensteel, a réaffirmé son engagement à voir les activités de Liberty Steel s’inscrire durablement à Tilleur et à Flémalle.

Le sidérurgiste a également rappelé avoir déjà apporté plus de 40 millions d’euros de financement dans ses deux sites liégeois depuis leur acquisition en juillet 2019, tout en soulignant avoir vu ses plans d’investissement à long terme freinés par la médiocrité du marché de l’acier en 2019, avant que l’activité ne subisse l’impact négatif de la pandémie et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Si l’annonce va rassurer du côté luxembourgeois, du fait de l’importance de l’activité liégeoise dans les approvisionnements du site de Dudelange, le manque de certitudes autour de la surface financière du sidérurgiste risque d’agacer encore un peu plus les syndicats liégeois.