Sauf retournement de situation, Troty fera son vrai retour à la fin de ce mois à Luxembourg. (Photo: Troty)

Sauf retournement de situation, Troty fera son vrai retour à la fin de ce mois à Luxembourg. (Photo: Troty)

Les trottinettes sont de plus en plus nombreuses sur la voie publique. Le plus souvent dans la plus totale illégalité, puisque ces engins ne figurent pas dans le Code de la route. Le ministère de la Mobilité souhaite donc l’adapter.

La trottinette, électrique ou non, c’est LE moyen de circulation à la mode. Ces engins sont de plus en plus nombreux et offrent une nouvelle solution de mobilité douce.

On roule dans l’illégalité

Le problème est que, comme le révélait Paperjam en novembre 2018, . La trottinette ne peut en effet être assimilée à un vélo, puisque le Code de la route prévoit que le vélo est propulsé «par des pédales ou des manivelles».

Sans le confirmer officiellement, la police fait cependant preuve d’une certaine forme de tolérance, notamment quant à la circulation sur les pistes et voies cyclables. Néanmoins, la situation demeure problématique et des questions se posent quant à la responsabilité civile en cas d’accident.

Le ministère de la Mobilité a bien compris qu’il fallait prendre en considération ce nouveau moyen de transport en ville. Le ministre (Déi Gréng) a indiqué à nos confrères de Radio 100,7 qu’une réflexion était en cours. Ce que nous confirme son équipe: «Nous travaillons sur cette problématique, car il est incontestable que la trottinette prend de plus en plus d’essor. Cela passera donc par une modification du Code de la route.» Ce qui devrait se faire dans les prochains mois.

Troty revient

Une décision bienvenue, puisque la société Troty a annoncé qu’elle ferait son retour à Luxembourg à la fin de ce mois. Après , Jean-Paul de Ville, le CEO de Troty, veut remettre le couvert.

«Nous sommes présents à Monaco, Anvers, Varsovie, Liège, Bruxelles... Pourquoi pas à Luxembourg. La clé du succès, c’est la logistique, et c’est à cet écueil que s’est heurté notre ancien partenaire. Nous en avons trouvé un nouveau qui assurera cette logistique. Cet acteur local connaît très bien la ville, ce qui sera utile, afin de bien cibler les endroits où déposer les engins le matin, où ils sont les plus demandés», explique-t-il.

Et il ne nourrit aucune crainte par rapport à une bonne collaboration avec la Ville, qui a investi, pour sa part, dans des vélos électriques. «Ce n’est pas comparable, car l’usage n’est pas le même. Avec un vélo, vous faites 5 ou 6 km, pas avec une trottinette. En fait, on utilise les deux selon les circonstances. D’ailleurs, nous sommes prêts à ouvrir notre appli au service de location des vélos de la Ville de Luxembourg.»