Laurent Decker au marathon de Copenhague en mai 2016. (Photo: DR)

Laurent Decker au marathon de Copenhague en mai 2016. (Photo: DR)

Jeune patron luxembourgeois, président de la Fédération des jeunes dirigeants d’entreprise, Laurent Decker est sportif et compétiteur dans l’âme. Passionné de course, il nous raconte son marathon particulier à Copenhague en mai 2016.

Participer à un des nombreux marathons organisés aux quatre coins du monde est plus qu’une expérience sportive. C’est souvent l’occasion de faire un voyage entre amis, de découvrir une ville dans une ambiance particulière.

En mai 2016, (35 ans), l’associé-directeur de la société familiale Decker-Ries, s’est rendu à pour y courir le marathon. Mais s’il en garde un souvenir mémorable, c’est, explique-t-il, pour tout ce qu’il a vécu autour de l’événement. «Mon frère étudiait à Lund, en Suède, juste de l’autre côté de la frontière avec le Danemark. Nous avons donc passé deux formidables journées là-bas, à vivre comme des étudiants, avant de revenir sur Copenhague.»

Faire un marathon, c’est aussi profiter de la ville qui l’organise.  (Photo: DR)

Faire un marathon, c’est aussi profiter de la ville qui l’organise.  (Photo: DR)

Et le samedi, veille de course, ils ont passé la journée à sillonner la ville à vélo. «Le marathon est donc passé à un plan secondaire», admet-il. «Mais comme j’allais devenir papa pour la première fois deux mois plus tard, je l’ai aussi vécu comme mon dernier week-end avant la vie de parent.»

C’est tout cela mis bout à bout qui a donné un goût particulier à ce rendez-vous scandinave.

3h30 en mode «touriste»

Ceci dit, le jeune compétiteur de l’époque a des ressources, et s’il concède avoir réalisé son moins bon temps sur marathon dans la capitale danoise, il a réalisé un plus qu’honorable temps de 3h30, que beaucoup lui envieraient.

«C’est un très beau parcours, qui traverse les différents quartiers touristiques de la ville», détaille-t-il. «Comme la capitale n’est pas très grande, on fait le parcours deux fois. Ce qui, finalement, permet de mieux apprécier ce que l’on voit, alors que, d’habitude, on est trop concentré sur sa course pour apprécier l’environnement.»

À Copenhague, le parcours est réputé pour son faible dénivelé. Et le climat tempéré au cœur du mois de mai. «Sauf que, cette fois-là, le thermomètre est monté à 25°C, nous faisant vraiment souffrir de la chaleur.»

Pratiquant l’athlétisme depuis son plus jeune âge, Laurent Decker a repris contact assidûment avec la course à pied en entrant dans la vie professionnelle. «J’ai vraiment besoin de décompresser après les journées de travail», explique-t-il. «Et comme j’aime la compétition, j’ai rapidement pris part à des courses.»

C’est dans les courses de montagne que les amis avec qui je pratique et moi-même trouvons le plus de plaisir.
Laurent Decker

Laurent Deckerassocié-directeurBaucenter Decker-Ries

Il goûte à l’effort du marathon à Francfort en 2015. Après Copenhague, en 2016, il se rendra aussi à New York, à Paris, et participera également deux fois à l’ING Night Marathon de Luxembourg. «Mais désormais, c’est dans les courses de montagne que les amis avec qui je pratique et moi-même trouvons le plus de plaisir. Nous avons toujours besoin de nouveaux défis.»

Même s’il admet que le plus grand plaisir est de se retrouver entre copains après la course pour la fêter.

Cet article est issu de la newsletter Paperjam Running, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité du running au Luxembourg.