L’usine de Hayange est considérée comme un actif stratégique par le gouvernement français. (Photo: Shutterstock)

L’usine de Hayange est considérée comme un actif stratégique par le gouvernement français. (Photo: Shutterstock)

Le groupe chinois Jingye reste plus que jamais intéressé par la reprise du groupe British Steel, mis en redressement judiciaire et possédant une usine à Hayange. Li Ganpo, président de Jingye, promet d’y investir et exclut le moindre licenciement.

Voilà une belle lueur d’espoir pour les 400 ouvriers de l’usine de Hayange du groupe British Steel, placé en redressement judiciaire. a été avalisée par les autorités britanniques, mais doit encore l’être en France. Raison pour laquelle Li Ganpo, président de Jingye, était en France à la fin de la semaine passée, annoncent Les Echos.

Li Ganpo est venu en Moselle

Le grand patron asiatique est d’abord venu, jeudi, en Moselle, rencontrer la direction de l’usine et les syndicats. Il s’est rendu à Bercy le lendemain pour une entrevue avec les représentants du Trésor, qui sont chargés d’instruire le dossier de reprise. Le rachat de Hayange doit en effet avoir le feu vert du gouvernement puisque l’usine est considérée comme un actif stratégique du pays, qui fournit notamment des rails à la SNCF.

Jingye annonce vouloir investir 1,4 milliard au total dans les installations de British Steel. Notamment en Moselle où «toutes les commandes seront honorées», assure Li Ganpo. Qui souhaite ajouter au site actuel une chaîne de finition et acheter un terrain pour fluidifier la logistique.

Le plan de restructuration, inévitable, passera par une réduction d’effectifs de 5.000 à 4.000 employés. Mais Li Ganpo se veut là aussi rassurant, excluant tout licenciement à Hayange.