Si j’arrêtais la politique, je reprendrais à plein temps mon métier d’acteur et de metteur en scène. Ce que j’entends d’ailleurs faire l’année prochaine quand je céderai mon mandat de député à Myriam Cecchetti. En tant que deuxième élue sur notre liste, elle me remplacera selon notre principe de rotation. Mais je resterai quand même une personne politisée, qui s’engagera et s’exprimera politiquement, sauf que la scène sera une autre que le pupitre de la Chambre des députés.
Si je devais continuer en politique, j’aimerais devenir… un militant de l’émancipation humaine. Cette mission – très ambitieuse, je l’avoue – n’est pas liée à un poste ou à une fonction politique spécifique, mais elle constitue en quelque sorte la boussole indispensable déterminant les décisions politiques à prendre. L’action politique et la lutte pour un changement qui l’accompagne ne sont pas réductibles à des titres, mais devraient s’exprimer dans n’importe quelle institution.