Christian Kmiotek a quitté la coprésidence du parti écologiste pour retrouver une vie plus calme et moins exposée. (Photo : Matic Zorman / Archives  Paperjam)

Christian Kmiotek a quitté la coprésidence du parti écologiste pour retrouver une vie plus calme et moins exposée. (Photo : Matic Zorman / Archives  Paperjam)

Pour cet «été pas comme les autres», Paperjam vous propose de découvrir les aspirations cachées de 10 personnalités politiques. Cette semaine, nous prenons des nouvelles de Christian Kmiotek, ex-coprésident de Déi Gréng, qui a quitté le devant de la scène en début d’année.

Depuis que je ne suis plus coprésident de Déi Gréng, j’ai plus de temps à consacrer à ma femme et à moi-même. En ce qui me concerne, c’est surtout ma forme physique qui en profite puisque je sillonne le plat pays avec mon pédélec, seul ou en duo, surtout sur les sentiers boisés et les pistes cyclables. Pédélec, afin d’arriver à remonter à notre domicile qui se trouve quand même à 400m de hauteur. Avec ma femme, on avait décidé de voyager plus et de découvrir l’Europe et le monde. Partie remise, Covid oblige. Cependant, cet été, nous explorons en profondeur notre ville préférée: Berlin. Et attendons pour revisiter la Suède, terre natale de mon épouse. Regrets? Pourquoi? Aucun!

Si je devais continuer en politique, j’aimerais devenir ministre. Mais pas ministre de la Culture, puisque je suis trop proche du secteur. L’activité ministérielle est en effet comparable à ce que j’ai fait en tant que président du parti: gestion technico-administrative, discussions et compromis, rassemblement et communication, développement stratégique. Mais surtout, j’ai pu constater lors de mon septennat – pendant lequel j’étais forcément très proche du centre décisionnaire – qu’en 7 ans au pouvoir, mon parti a pu mettre en œuvre plus d’idées vertes qu’en 30 ans dans l’opposition. Des regrets? Pourquoi? Aucun!